Après avoir concédé le départ d'Yves Calvi - parti se lancer un nouveau défi sur RTL -, BFMTV a décidé de promouvoir Benjamin Duhamel. Ce dernier a signé son arrivée en quotidienne avec Tout le monde veut savoir le lundi 26 août 2024.
Celui dont le frère est une star de l'opéra a orchestré un débat entre Raquel Garrido et Franz-Olivier Giesbert le jeudi 29 août. Les passes d'armes se sont multipliées entre eux au sujet de la nomination d'un nouveau Premier ministre. L'éditorialiste du Point a mis le feu aux poudres en qualifiant "d'inexpérimentée" Lucie Castets, dont la candidature portée par le Nouveau Front Populaire a été refusée par Emmanuel Macron.
"C'est un personnage comique ! Enfin, mais qu'est-ce qu'elle raconte ?! Attendez, on l'a vue ce matin chez Apolline de Malherbe. Vous avez vu ? 'On va augmenter le Smic à 1600 euros...' Alors évidemment Apolline de Malherbe a posé la bonne question : 'Mais alors les boulangers, qu'est-ce qu'ils vont faire ? S'ils ne peuvent pas augmenter les baguettes parce que les prix vont être bloqués ?' Et bah elle dit : 'On va les subventionner...' C'est-à-dire : on taxe d'un côté, on subventionne de l'autre, on prend des fonctionnaires... Mais c'est quoi ? C'est ça le programme ?", s'est alors emporté Franz-Olivier Giesbert.
Raquel Garrido s'est sérieusement agacée de l'attitude de son interlocuteur. "Votre problème, c'est que vous aimez la France, mais que vous n'aimez pas les Français",lui a-t-elle lancé avant qu'il ne l'interrompe : "Mais j'adore la France, arrêtez ! Non mais c'est quoi ces trucs ?". Ce à quoi l'ancienne élue de La France Insoumise a surenchéri : "C'est ce que je viens de dire ! Vous aimez la France, mais pas les Français !".
Une remarque que Franz-Olivier Giesbert n'a pas supporté. "J'aime les Français aussi ! J'aime les Français ! Arrêtez votre cinéma ! Ça, c'est de la politique bas de gamme !", s'est-il énervé. L'invitée de Benjamin Duhamel ne s'en est pas laissée impressionner et a répliqué : "Les Français, ce sont des hommes et des femmes. 33 millions qui sont venus voter, ça ne vaut rien ? Est-ce que ça vaut quelque chose le vote des Français ?".
"Evidemment que j'aime les Français ! Mais oui bien sûr, je le dis que ça le vaut !", a rétorqué l'éditorialiste du Point avant qu'elle n'insiste : "Mais qu'est-ce que vous en faites ?". Franz-Olivier Giesbert s'en est excédé. "Mais attendez, vous n'avez pas gagné les élections ! Ne revenez pas là-dessus ! Mais ce sont des fadettes... A force de répéter des mensonges, vous voulez faire croire que ce sont des vérités !", a-t-il asséné à son interlocutrice.