Deux ans après son Prix d'interprétation pour La Loi de Marché, Vincent Lindon est de retour au Festival de Cannes avec Rodin. Mercredi 24 mai, l'acteur français a monté les marches et présenté son film, au côté du réalisateur Jacques Doillon et des actrices Izïa Higelin (resplendissante dans une robe Elie Saab) et Séverine Caneele. Plusieurs invités de marque ont ainsi pu découvrir la nouvelle performance du comédien, de Ségolène Royal à Marc Simoncini en passant Valérie Pécresse et Claude Lelouch.
Le biopic raconte tout un chapitre de la vie de Rodin, le sculpteur fascinant qui dérangeait d'un côté, et, de l'autre, sa relation avec sa muse puis sa maîtresse, Camille Claude (Izïa Higelin). Un rôle pour lequel il s'est investi à 200%, au point d'éprouver une terrible douleur au moment d'enlever sa barbe, celle de Rodin, l'homme qu'il a été pendant des mois. Un investissement qui contraste avec le portrait qu'il fait de sa personne dans Le Parisien Magazine (supplément du 19 mai), dont il fait la couverture. "Moi, il faut que je me botte le cul pour aller tourner. Je pourrais passer ma vie à glander, boire des coups, me balader en scooter, faire les courses", raconte Vincent Lindon.
Sa vie hors tournage, ce sont aussi ses deux enfants, Marcel (20 ans) et Suzanne (17 ans). "Aujourd'hui, je me dis que je serais incapable d'avoir des enfants, avance-t-il dans son interview. Et pourtant, j'en élève deux depuis vingt ans !" Très secret sur sa progéniture, Vincent Lindon fait bien attention à ne pas mélanger les deux. "Ils ne m'ont jamais accompagné non plus sur un plateau", avoue-t-il. Et de rajouter : "Ça leur semblerait aussi incongru que si je demandais à aller dans leur salle de classe pendant un jour." À l'inverse de Suzanne qui avait par exemple accompagné sa mère Sandrine Kiberlain lors de son dernier sacre aux César, Vincent Lindon, ours protecteur, n'a par exemple jamais monté les marches avec un de ses enfants...