Le prince William et Kate Middleton seront-ils à l'origine d'un baby boom outre-Manche ? Alors que les préparatifs se poursuivent dans le plus grand secret, et que le dispositif de couverture médiatique colossal se met en place (côté français, Stéphane Bern et Marie Drucker sont partis en repérage), le business est plus que jamais florissant, avec une panoplie de produits dérivés qui ne cesse de s'étoffer. Pas forcément avec l'aval des services de Buckingham Palace, malgré les mises en garde de la reine.
On se réjouissait récemment de voir le prince Charles-Emmanuel de Bourbon initier une offre de préservatifs de prestige, servis dans un écrin et portant estampe de la bonne ville de Condom, mais résistera-t-il à la concurrence explosive des capotes Kate & William ? Car, après une gamme déjà extensive de produits dérivés flanqués du sceau royal, c'est là la dernière trouvaille des opportunistes en mal d'affaires !
"A l'instar d'un mariage royal, les rapports sexuels avec une personne aimée sont un moment inoubliable", avance fièrement sur son site internet la société Crown Jewels Condoms, qui invite à "célébrer l'union du prince William de Galles et de Melle Catherine Elizabeth Middleton" et promet, concernant ses produits, "une union royale de plaisir et de style", alliant la virilité de William et la délicatesse de Kate. Quel programme !
Mais attention, gare au forniquage : si l'esbrouffe marketing de ces Condoms of Distinction n'a pas de limite, avec une avalanche de superlatifs et un guide inclus vous expliquant combien l'art ancestral des Britanniques pour faire l'amour, transmis de génération en génération, a été concentré dans ces objets, la société stipule bien sur l'emballage qu'ils ne sont "pas appropriés en tant que contraceptifs ou protection contre les maladies sexuellement transmissibles" ! Autrement dit, ce ne sont que des souvenirs, "des souvenirs intemporels de ce mariage royal", "une fantaisie", ose un représentant de la marque ! Si on ne peut même pas communier avec les futurs mariés à sa façon, alors, quel comble... Ces préservatifs "bijoux de la couronne" doivent donc rester éloignés des bijoux de famille !
Et quelque part, cela vaut peut-être mieux, car certains curieux (hommes et femmes), qui ont testé le produit, sont plutôt sévères envers ces préservatifs, pas agréables, voire carrément douloureux.
La compagnie est par ailleurs très prompte à se couvrir (normal, sortez couverts). Outre ce premier avertissement, un autre : "Crown Jewels Condoms of Distinction n'est pas soutenu, ratifié ou approvisionné par le prince William, Melle Catherine Middleton ou tout autre membre de la famille royale." Je veux, mon neveu ! Mais alors, les dirigeants de la société auraient-ils décidé de braver sciemment l'interdit de la reine, qui a menacé de traquer et punir sévèrement tous ceux qui voudraient se faire indûment du beurre sur le dos de son petit-fils et de sa belle ?
Les boîtes de préservatifs souvenirs, ornées d'une photo du couple en forme de médaillon et entourée des inévitables rubans dorés, et garnies d'un portrait du couple peint au crayon-pastel, sont vendues 5 livres (6 euros) le paquet de trois ou 13,50 (16 euros) celui de neuf.
Collectionneurs, obsédés durs au mal, aventuriers, cliquez ici si vous désirez en savoir plus sur ces préservatifs qui risquent de n'avoir pour seul intérêt que de relancer les blagues et jeux de mots sur la capote anglaise.
A noter par ailleurs, dans un registre plus sérieux, que les Etats-Unis ne sont pas dépourvus d'intérêt concernant les noces du futur roi d'Angleterre et de sa charmante bien-aimée : la chaîne Lifetime, versée dans les reconstitutions romanesques des grandes histoires vraies, a annoncé avoir mis en production un téléfilm consacré à l'idylle du prince William de "la future princesse Kate Middleton, fille sensationnelle de roturiers de la classe moyenne supérieure", relate l'AFP. William sera interprété par un acteur peu connu, Nico Evers-Swindell, et le rôle de Kate n'a pas encore été attribué.