Fort de son succès tonitruant cet été, World War Z aura bien une suite et a même déjà un réalisateur. Les studios à l'origine du film – Paramount, Skydance et la société de production de la star du film Brad Pitt, Plan B – ont d'ailleurs signé une belle pointure en la personne de Juan Antonio Bayona, le réalisateur de L'Orphelinat et de The Impossible, l'un des films de l'année 2013 ! Il remplace donc Marc Forster.
L'information, révélée par The Hollywood Reporter, n'a pas manqué d'interpeller. À quelques jours de la sortie du film et après un tournage chaotique (budget, retards, reshoots, nouveau scénariste...), qui aurait pu imaginer que World War Z serait le blockbuster de l'été grâce à un plébiscite qui en fait le plus grand succès de la carrière de Brad Pitt, à bientôt 50 ans. Le film, coincé entre la catastrophe et le genre zombie, avait amassé par moins de 540 millions de dollars pour un budget estimé à 190 millions.
Il n'en fallait pas plus pour que les principaux producteurs de ce film, y compris la star à l'écran, embraye sur une suite. Pour s'éviter de nouveaux déboires, Brad Pitt, qui a appris de ses erreurs, a jeté son dévolu sur l'un des nouveaux cinéastes les plus en vue dans l'industrie hollywoodienne. Protégé de Guillermo Del Toro, Juan Antonio Bayona s'était révélé en signant l'intense et bouleversant L'Orphelinat. Il n'avait pas manqué son passage en langue anglaise avec l'ambitieux The Impossible, drame catastrophe poignant porté par Ewan McGregor et Naomi Watts. Il avait surtout ainsi prouvé qu'il maîtrisait le film catastrophe (The Impossible racontait l'histoire d'une famille séparée par le tsunami de 2004), à gros budget et casting assorti. Autant d'arguments qui avaient de quoi convaincre Brad Pitt, lequel a déjà rencontré Bayona, nous apprend The Hollywood Reporter.
Si on ne sait en revanche pas quel scénariste officiera au script, Juan Antonio Bayona devra également superviser cette section. Une exigence du réalisateur qui souhaite ainsi contrôler la narration qu'il mettra en scène à l'écran, histoire de ne pas se retrouver avec une fin différente, comme pour le premier opus qui avait dû revenir à la partie tournage.