Yannick Alleno "en colère" : une très grosse somme pour son fils décédé récoltée grâce à l'ex-compagnon de Carole Bouquet

A quelques jours de son 55e anniversaire, c'est une nouvelle qui devrait faire plaisir au chef Yannick Alléno : organisée en ce début décembre au profit de l'association qui porte le nom de son fils Antoine, tragiquement décédé, la vente aux enchères mise en place par les propriétaires de Château Mouton Rothschild a déjà rapporté une énorme somme.

En effet, comme l'ont annoncé les membres de la famille Rothschild - notamment l'ex-compagnon de Carole Bouquet, Philippe Sereys de Rothschild, et sa soeur Camille - la vente des six bouteilles du millésime du Château Mouton Rothschild 2021, illustrées par l'artiste japonaise Chiharu Shiota, a rapporté plus de 237 500 euros à l'association.

Et ce n'est pas fini : le 12 décembre prochain, 180 grands chefs ont accepté de donner une bouteille de grand vin pour apporter, eux aussi, leur pierre à l'édifice de l'association Antoine Alléno à travers la vente aux enchères. Un beau geste qui a ému le chef étoilé, comme il l'a expliqué dans un communiqué. "Depuis son lancement, l'Association reçoit, chaque jour, des témoignages de la France entière faisant état de la solitude à laquelle les familles sont confrontées à un moment où elles sont fragilisées et vulnérables par la perte brutale d'un enfant. Leur venir en aide et accompagner ceux qui restent est notre priorité", a-t-il expliqué.

Il faut dire que depuis le 8 mai dernier, et la mort de son fils Antoine, 24 ans, jeune chef renversé sur son scooter en plein coeur de Paris par un chauffard récidiviste, le chef a du mal à se remettre sur pied. "On vit avec... ou plutôt on vit sans. Je suis encore en colère", a-t-il notamment confié à nos confrères du Figaro. Peut-être légèrement soulagé de sa peine par cette jolie somme et ce beau geste de ses collègues chefs, qui n'ont visiblement pas oublié le jeune homme lui aussi devenu chef avant son décès, il sait que tout cet argent servira à aider ceux qui sont aujourd'hui dans la même situation que lui.

Voulant notamment éviter aux familles endeuillées "les heures d'attente à l'Hôtel-Dieu, le passage à la morgue", ou encore ce terrible moment où il n'a pu "voir son fils qu'à travers une vitre", il essaye, par cette association, d'atténuer "l'accumulation de souffrances, [...] les chocs successifs". Et espère que les choses changent à l'avenir. Avec une si belle somme et son abnégation, on n'en doute pas !