Yannick Alléno sidéré : le chauffard qui a tué son fils Antoine libéré, il exprime tout son désarroi

C'est une nouvelle dont la famille Alléno se serait bien passée.

Comme l'a expliqué BFMTV en détails ce vendredi 24 février 2023, le suspect mis en examen pour avoir renversé et tué le fils du célèbre chef Yannick Alléno, Antoine Alléno, alors âgé de 24 ans, a été remis en liberté le 15 décembre dernier et est actuellement sous contrôle judiciaire.

Une nouvelle à laquelle la famille a tenu réagir, notamment par le biais d'un communiqué de l'association Antoine Alléno, qui a été fondée suite à ce terrible drame. "L'association Antoine Alléno partage la vive émotion suscitée par l'information selon laquelle l'auteur de l'accident qui a causé la mort d'Antoine Alléno a été remis en liberté, peut-on lire. L'association tient à préciser que cette remise en liberté ne relève en aucun cas de la responsabilité des juges mais de la responsabilité directe du législateur français. Dans de telles circonstances, l'association regrette que la loi française ne permette pas de maintenir en détention provisoire l'auteur des faits jusqu'au procès."

Alors qu'il était sur son scooter avec sa meilleure amie, Antoine Alléno, fils du chef étoilé Yannick Alléno, a été percuté le 8 mai 2022 par un homme au volant d'une voiture volée et totalement ivre. Il est décédé sur le coup suite à cet accident qui a évidemment déclenché le chagrin et la colère de son père. Peu de temps après le drame qui a profondément ému le monde de la gastronomie et l'opinion publique, les obsèques du jeune homme ont rassemblé de nombreuses personnalités de la cuisine et de la politique. Brigitte Macron, Bruno Le Maire, Marc Veyrat, Alain Ducasse, Bernard Arnault, Guy Savoie et sa compagne Sonia Mabrouk, Nicolas de Tavernost, Christophe Michalak, Jean-François Piège ou encore Frédéric Anton étaient notamment venus apporter leur soutien à la famille.

Une famille qui, plusieurs mois après cette effroyable disparition, est toujours brisée. "Pour nous, on prend perpétuité. Moi je ne me remettrai jamais de la perte de mon fils, on vit un véritable cataclysme. On est dans un véritable cauchemar", a ainsi déclaré la mère d'Antoine Alléno le 15 février dernier.

L'avocat de la défense, lui, avance que la loi française a juste été appliquée. "Il ne s'agit nullement d'une mesure de faveur ou d'un cadeau. C'est l'application de la règle de droit. (...) Aujourd'hui, l'enquête continue", a fait savoir Me Alexandre Simonin. L'affaire est donc loin d'être finie et devrait aboutir à un procès très attendu au cours de l'année prochaine.