Yannick Noah fait le Coq sur le tracé de la Grande Boucle bientôt centenaire

99 ans. A un an de son centenaire, le Tour de France version 2012 s'est dévoilé au Palais des Congrès de Paris.

Devant un parterre où étaient réunis les plus grands cyclistes actuels, le patron du Tour Christian Prudhomme a dévoilé le tracé de la Grande Boucle. De Liège, en Belgique, à Paris, les coureurs auront la difficile tâche de grimper pas moins de 25 cols classés, de se surpasser lors de trois contre-la-montre et de se coltiner tout au long des trois semaines des routes pentues, mais moins ardues qu'en 2011.

Le cru 2012 devrait donc favoriser les attaquants, les rouleurs et les puncheurs, tout en laissant leur chance aux purs grimpeurs. Le vainqueur 2011, Cadel Evans, sera donc une fois de plus favori, au même titre qu'Alberto Contador, les frères Schleck ou encore Bradley Wiggins, sans oublier les nombreux coureurs qui pourraient tout à fait créer la surprise.

Parmi eux, un Français, le héros Thomas Voeckler. Pourtant, le jeune papa de 32 ans se défend de pouvoir rééditer son exploit de la dernière édition, 10 étapes avec le maillot jaune, une défense héroïque de ce dernier et une quatrième place au général. Mais porté par tout un peuple et des milliers de supporters, le cycliste pourrait tout à fait rejoindre ses illustres prédécesseurs comme le regretté Laurent Fignon, Bernard Thevenet ou Bernard Hinault pour les plus récents.

Et Thomas Voeckler pourrait bien avoir envie de revêtir la tunique dorée version 2012 présentée par Yannick Noah. Car c'est l'autre nouveauté de cet événement. Le Coq Sportif, dont l'image a longtemps été associée à la Grande Boucle fait son grand retour, et par la grande porte. La marque frappée du coq avait dépêché son plus célèbre ambassadeur, Yannick Noah, symbole du Coq Sportif dans les années 80 et égérie en famille de la marque, pour présenter sa création que revêtiront les leaders du Tour de France. Un Yannick Noah toujours en proie à des difficultés avec le fisc qui confiait au micro de RMC son attachement à la Grande Boucle : "C'est un peu l'enfance. J'étais en Afrique, en brousse, on venait l'été. C'est mes vacances en France. On venait dans les Ardennes. J'ai vu un jour la caravane passer, j'étais en plein rêve, ils balançaient des " bombecs " aux gamins, on avait les champions. Aujourd'hui, ça reste la France. Le peuple sur la route. C'est la grande fête populaire. Les héros vont vers les gens, et ce sont de vrais héros, ce qu'ils font est tellement dur. J'ai bien fait de faire du tennis !"

Top départ de ce 99e Tour de France le 30 juin à Liège !