Zabou Breitman© Angeli
La suite après la publicité
Pour son nouveau long métrage après Se souvenir des belles choses, L'Homme de sa vie et Je l'aimais, Zabou Breitman a choisi d'adapter le roman de Delphine de Vigan, No et moi. Dans son oeuvre du même nom, elle s'attarde sur les relations entre une fille de 13 ans (Nina Rodriguez) et une jeune SDF (Julie-Marie Parmentier). Parmi les membres de la distribution se trouve Antonin Chalon, brillant dans ce film, 17 ans, élève de Première S et accessoirement fils de Zabou. Le magazine Elle les a réunis pour une interview croisée. Extraits.
Fille de Claude Breitman, créateur de Thierry la Fronde, et de la comédienne québécoise Céline Léger, Zabou est une enfant de la balle. C'est pour son fils Antonin un peu la même chose puisqu'il baigne dans l'univers du cinéma depuis longtemps, faisant de la figuration dans tous les films de sa maman. Néanmoins, dans No et moi, il obtient un vrai rôle. "Je pense que j'ai attendu le moment où Antonin a formulé son désir de faire l'acteur", explique la réalisatrice et actrice. Une attente qui valait le coup !
Antonin et son personnage, le désinvolte Lucas, partagent des points communs et sa mère raconte comment il a pu s'identifier à lui : "Antonin a deux maisons, car son père, artiste plasticien, et moi, ne vivons plus ensemble. Quand il se rend chez lui, il doit changer le métro à Réamur-Sébastopol. Là, il a l'habitude de parler avec un vieux monsieur SDF qu'il surnomme le Père Noël, il l'aime beaucoup. Regarder quelqu'un dans les yeux, c'est parfois plus important que de donner une pièce. Antonin l'a compris." La générosité et l'humanisme sont des valeurs partagées par Zabou et ses enfants : "Ma fille, qui a fait une licence de droit, agit de la même façon."
Diriger au cinéma son fils, une mission délicate sur laquelle Zabou Breitman revient : "Au début j'avais du mal à voir l'acteur, je ne voyais que mon fils. Et puis, au cours d'une scène très difficile où Antonin arrache une liasse de billets au personnage principal, au milieu des hurlements, en un gros plan sur lui, tout a basculé. Tout à coup, j'ai vu un jeune homme, l'image du comédien s'est superposée à celle d'Antonin. Ce n'est pas mon fils qui m'a émue, c'est l'acteur."
Encensé par sa mère, mais aussi par les critiques, Antonin se voit-il grandir dans le Septième art ? "J'en ai très envie. Je veux faire le Conservatoire, et aussi la Femis parce que l'idée de réaliser me séduit. Et, cerise sur le gâteau, l'Actor Studio à New York pour apprendre à jouer comme Robert de Niro." Un beau programme, très chargé. Antonin est très actif comme sa mère ! Mais il ne doit pas oublier son précieux conseil : "Prendre son temps."
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine Elle du 12 novembre.
D'autres interviews de l'équipe du film en vidéo ci-dessus.
Fille de Claude Breitman, créateur de Thierry la Fronde, et de la comédienne québécoise Céline Léger, Zabou est une enfant de la balle. C'est pour son fils Antonin un peu la même chose puisqu'il baigne dans l'univers du cinéma depuis longtemps, faisant de la figuration dans tous les films de sa maman. Néanmoins, dans No et moi, il obtient un vrai rôle. "Je pense que j'ai attendu le moment où Antonin a formulé son désir de faire l'acteur", explique la réalisatrice et actrice. Une attente qui valait le coup !
Antonin et son personnage, le désinvolte Lucas, partagent des points communs et sa mère raconte comment il a pu s'identifier à lui : "Antonin a deux maisons, car son père, artiste plasticien, et moi, ne vivons plus ensemble. Quand il se rend chez lui, il doit changer le métro à Réamur-Sébastopol. Là, il a l'habitude de parler avec un vieux monsieur SDF qu'il surnomme le Père Noël, il l'aime beaucoup. Regarder quelqu'un dans les yeux, c'est parfois plus important que de donner une pièce. Antonin l'a compris." La générosité et l'humanisme sont des valeurs partagées par Zabou et ses enfants : "Ma fille, qui a fait une licence de droit, agit de la même façon."
Diriger au cinéma son fils, une mission délicate sur laquelle Zabou Breitman revient : "Au début j'avais du mal à voir l'acteur, je ne voyais que mon fils. Et puis, au cours d'une scène très difficile où Antonin arrache une liasse de billets au personnage principal, au milieu des hurlements, en un gros plan sur lui, tout a basculé. Tout à coup, j'ai vu un jeune homme, l'image du comédien s'est superposée à celle d'Antonin. Ce n'est pas mon fils qui m'a émue, c'est l'acteur."
Encensé par sa mère, mais aussi par les critiques, Antonin se voit-il grandir dans le Septième art ? "J'en ai très envie. Je veux faire le Conservatoire, et aussi la Femis parce que l'idée de réaliser me séduit. Et, cerise sur le gâteau, l'Actor Studio à New York pour apprendre à jouer comme Robert de Niro." Un beau programme, très chargé. Antonin est très actif comme sa mère ! Mais il ne doit pas oublier son précieux conseil : "Prendre son temps."
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine Elle du 12 novembre.
D'autres interviews de l'équipe du film en vidéo ci-dessus.