Biographie
- Naissance : 23 mai 1958, Paris
- Âge : 66 ans
- Signe astrologique : Gémeaux
- Résidence : France
De Valses de Vienne en Petit Frank, les mélodies éternelles composées et chantées par François Feldman sont imprimées à jamais dans la mémoire des amateurs de l'univers musical populaire des années 1980.
Son père est un tailleur, d'origine russe, et sa mère, d'origine belge, est infirmière scolaire au CES Romain Roland de Clichy-sous-Bois, où vit la famille, quand François Feldman naît à Paris le 23 mai 1958. L'adolescence banlieusarde du jeune François est bercée, de façon très rythmique, par la musique soul américaine, et il passe des heures à écouter et disséquer ses disques favoris, signés James Brown, Marvin Gaye et Stevie Wonder.
Quand son père lui offre sa première guitare, à 14 ans, le ver est dans le fruit ! Il monte ses premiers groupes amateurs et court les radio-crochets. En 1977, il sort son premier 45 tours, puis un second, sans succès, et forme alors, en 1980, le groupe Yellow Hand, très marqué par le funk et le disco américain. Revenu en solo, il persiste à sortir des singles dans l'anonymat, il lui faut attendre le dixième, Rien que pour toi, en 1986, pour qu'enfin les sirènes du succès se penchent sur son cas. Il entre pour la première fois au Top 50 et grimpe jusqu'à la douzième place, écoulant 300 000 copies de ce titre. L'année suivante, à 30 ans, il sort enfin son premier album, Vivre, vivre, qui reçoit un disque de platine, à la suite du succès confortable des singles qui en sont successivement extraits.
Ce succès se métamorphose en triomphe en 1989 avec son deuxième album, Une présence, qui démarre fort avec le duo Joue pas, chanté avec Joniece Jamison, qui se classe n°2 au Top 50. Mais c'est le titre suivant, Les Valses de Vienne, qui devient le tube de l'été et stationne six semaines durant à la première place du Top. Petit Frank réalise la même performance, trois semaines durant. François Feldman devient incontournable sur les ondes, il fait partie des artistes les plus programmés et l'album Une présence est récompensé d'un disque de diamant, qui couronne à l'époque un million d'album vendus.
Le temps de composer une chanson pour Mireille Mathieu et il sort un troisième album, Magic' Boul'vard, qui recèle à nouveau des singles à grand succès, dont l'apogée est atteinte avec Joy, une chanson dédiée à sa fille du même nom, qui se classe à nouveau n°1, cette fois durant huit semaines, en 1992. François Feldman devient ainsi le premier chanteur à avoir placé trois singles en tête du classement.
Le quatrième album de François Feldman, Indigo, qui paraît en 1993, est l'amorce d'un lent déclin. Les singles extraits peinent à s'imposer et n'entrent même pas au Top 50. La traversée du désert s'annonce longue, les médias le boudent, les radios l'ignorent et les quatre albums qu'il sortira par la suite seront autant d'échecs retentissants.
Pire encore, le chanteur devient la risée du public quand, invité à chanter un de ses titres dansant au Téléthon 1996, il se laisse par excès d'enthousiasme à s'écrier "tout le monde debouuuuut" devant une assemblée d'enfants myopathes assis dans leurs fauteuils roulants ! Diffusé en boucle sur les sites internet et dans les émissions de télévision, l'extrait est un classique des bourdes légendaires. Sa compilation best of, qui réunit tous ses succès passés, sort en 1997 et obtient un double disque d'or. C'est le signe que l'artiste va désormais devoir exercer sur le marché de la nostalgie, le seul qui soit encore un peu lucratif pour les chanteurs de sa génération.
Il rejoint ainsi les tournées Stars 80, participe aux deux films de la franchise, et malgré un nouvel album aux sonorités funky paru en 2018, et nommé Vivant comme pour s'en convaincre, il est condamné aux shows de nostalgie, et à danser, éternellement, les Valses de Vienne devant des publics venus célébrer un âge d'or révolu de la variété française.