Biographie
- Naissance : 26 mai 1970, Nantes
- Âge : 54 ans
- Signe astrologique : Gémeaux
- Résidence : France
Alain Delon l'a adoubé, les réalisateurs se l'arrachent et son charme irrésistible n'a rien altéré à sa justesse de jeu. A l'aise aussi bien dans les registres dramatiques que dans les comédies les plus légères, Julien Boisselier trace le sillon d'une carrière qu'il a ciselée depuis ses débuts.
Né le 26 mai 1970 à Nantes, Julien Boisselier a dû fourbir ses armes avant de s'imposer dans la famille du cinéma. Il a passé son enfance à Nantes avant de prendre son envol pour la capitale. A Paris, il laisse libre cours à ses envies de scène et s'inscrit en 1990 au cours Florent, pour dépasser sa timidité maladive. Trois ans plus tard, il fait des rencontres déterminantes à l'ENSATT (L'Ecole nationale supérieure d'art et techniques du théâtre) avec Jean-Pierre Bouvier et Denise Chalem qui seront des détonateurs dans sa vie artistique.
Julien Boisselier fait ses premiers pas au théâtre dans la pièce Les pavés de l'ours en 1993, sur une mise en scène de Sylvie Testud. Puis il obtient un rôle dans deux sagas télévisées, Dans un grand vent de fleurs et De gré ou de force, réalisées par Fabrice Cazeneuve.
De la télévision au septième art, il n'y a qu'un pas que Julien Boisselier franchit en 1999 en donnant la réplique à Benoît Poelvoorde dans Les Portes de la gloire. Un long-métrage qui le révèlera au grand public. Puis il étoffe son jeu et décroche un rôle dans Nationale 7 de Jean-Pierre Sinapi en 2000, il y campe un psychiatre.
Chemin faisant, Julien Boisselier tape dans l'oeil de plusieurs réalisateurs de la nouvelle génération à l'instar de Benoît Cohen (Les Acteurs anonymes, Nos enfants chéris), Renaud Cohen (Quand on sera grand), ou encore Nicolas Boukhrief qui lui donne un rôle dans Le Convoyeur. Il partage alors l'affiche avec Albert Dupontel et François Berléand. Ces derniers rôles investis de 2001 à 2004 lui ouvriront résolument les portes du succès et sa carrière connaît un tournant.
Ainsi, 2004 se révèle pour Julien Boisselier, comme l'année de la consécration. Outre Le Convoyeur, il est à l'affiche de trois comédies : Clara et moi, avec Julie Gayet ; J'me sens pas belle, avec Marina Foïs ; Tout le plaisir est pour moi. Très vite les critiques le sacrent comme un héros romantique, une étiquette qui lui collera longtemps à la peau. Celui qui se voyait photographe à 19 ans gagne en confiance et appose un jeu fin et convaincant.
En 2006, Julien Boisselier collabore pour la deuxième fois avec le metteur en scène Bernard Jeanjean dans J'veux pas que tu t'en ailles. Il interprète le rôle de l'amant de la femme de son psy, un couple interprété par Juliette Binoche et Richard Berry. Le rôle de l'amant a été écrit sur mesure pour Julien Boisselier qui s'implique et apporte même des modifications au scénario.
Dans sa lancée, il participe en 2006, au drame familial Je vais bien, ne t'en fais pas, au succès retentissant. Le film est porté par un casting brillant, notamment incarné par Mélanie Laurent, saluée par le César du meilleur espoir féminin. Sur le tournage, Julien Boisselier donne également la réplique à Kad Merad récompensé pour son rôle de Paul Tellier, avec le César du meilleur acteur dans un second rôle. Et Julien Boisselier n'est pas en reste, il remporte le Prix Lumière du meilleur espoir masculin.
Puis Julien Boisselier oscille avec un genre plus léger dans une comédie intitulée Les Dents de la nuit. L'ancien élève du cours Florent étend sa palette de jeu et s'impose aux yeux des grands noms du cinéma. Ainsi Alain Delon, son parrain dans le métier, dit de lui : "Il sait tout jouer". Et le jeune talent doit beaucoup à l'acteur mythique français, c'est lui qui l'a repéré et aidé lors de ses premiers pas dans l'univers du cinéma.
Parmi les monstres sacrés, Julien Boisselier reconnaît une admiration pour le jeu de Dustin Hoffman, Jean-Louis Trintignant, Michel Bouquet, ou encore Michel Serrault, des acteurs capables d'interpréter des personnages aux antipodes. De même Julien Boisselier cherche à composer son jeu et à le diversifier. Il explore toutes les ficelles du métier.
Filmographie
2010 : Xanadu (TV)
2010 : Au bonheur des hommes (TV)
2010 : Gardiens de l'ordre, de Nicolas Boukhrief
2009 : Henri IV, de Jo Baier (TV)
2008 : Les dents de la nuit, de Stephen Cafiero
2008 : Skhizein, de Jérémy Clapin
2008 : De moins en moins, de Mélanie Laurent (court-métrage)
2008 : Cochon de Morin, de Laurent Heynemann (TV Chez Maupassant)
2008 : Les femmes de l'ombre, de Jean-Paul Salomé
2007 : Cortex, de Nicolas Boukhrief
2007 : J'veux pas que tu t'en ailles, de Bernard Jeanjean
2007 : La dix-septième marche, de Karim Adda (court-métrage)
2006 : Je vais bien, ne t'en fais pas, de Philippe Lioret
2006 : Des fleurs pour Algernon, de David Delrieux (TV)
2006 : On va s'aimer, d'Ivan Calbérac
2006 : J'ai plein de projets, de Karim Adda (court-métrage)
2006 : Le Grand Charles, de Bernard Stora (TV)
2005 : Celle qui reste, de Virginie Sauveur (TV)
2005 : La parenthèse interdite, de David Delrieux (TV)
2004 : Tout le plaisir est pour moi, d'Isabelle Broué
2004 : J'me sens pas belle, de Bernard Jeanjean
2004 : Clara et moi, d'Arnaud Viard
2004 : Le Convoyeur, de Nicolas Boukhrief
2004 : Tout va bien, c'est Noël, de Laurent Dussaux (TV)
2004 : La nuit du meurtre, de Serge Meynard (TV)
2004 : Nos vies rêvées, de Fabrice Cazeneuve (TV)
2004 : La peine d'une mère, de Gilles Béhat (TV)
2003 : Une deuxième chance, de Frédéric Krivine (TV)
2003 : Nos enfants chéris, de Benoît Cohen
2002 : Aime ton père, de Jacob Berger
2002 : La Deuxième Vérité (TV)
2001 : Les Acteurs anonymes, de Benoît Cohen
2001 : Un jeu d'enfants, de Laurent Tuel
2001 : Les portes de la gloire, de Christian Merret-Palmair
2001 : Quand on sera grand, de Renaud Cohen
2000 : Azzuro, de Denis Rabaglia
2000 : Nationale 7, de Jean-Pierre Sinapi
1998 : De gré ou de force, de Fabrice Cazeneuve
1996 : Dans un grand vent de fleurs, de Gérard Vergez
Théâtre
2009 : Vie privée, de Philip Barry, mise en scène Pierre Laville
1996-97 : Ruy Blas de Victor Hugo, sous la direction de Jean-Pierre Bouvier
1994 : Quatre pièces et un acte de Sacha Guitry sous la direction de Michel Galabru
1993 : Les pavés de l'ours, mise en scène de Sylvie Testud