Le ciel vient de lui tomber sur la tête. Alexandra Pizzagali, comme l'a révélé Var Matin, a été évincée de France Télévisions après ses propos polémiques tenus sur le procès des attentats de Nice (survenus le 14 juillet 2016) dans sa chronique humoristique pour Télématin sur France 2. Des paroles qui avaient heurté un bon nombre d'internautes et de téléspectateurs, obligeant ainsi le groupe à s'excuser.
"La direction de France Télévisions et les équipes de Télématin regrettent qu'une chronique à vocation humoristique ait heurté à juste titre de nombreux téléspectateurs. Nous présentons nos excuses et exprimons notre solidarité avec les victimes de l'attentat de Nice et leurs proches". La chroniqueuse tentait, elle aussi, de se rattraper.
"Un choix éditorial"
"Bon allez, on a bien rigolé, mais tout va bien. Premier direct, problème de prompteur, prise au dépourvu, prostration, ce qui a engendré du retard. Et les publicités étant programmées à la minute près, elles ont été envoyées avant que j'aie pu finir ma chronique. Je l'ai donc fait juste après", écrivait-elle sur Instagram après l'incident, espérant toujours à ce moment-là avoir une seconde chance : "Zéro censure, les équipes de Télématin au top de la bienveillance. Vivement la deuxième, et à moins qu'un projo me tombe sur la gueule la semaine prochaine, a priori ça ne pourra être que mieux. Merci du soutien, vous êtes des frères".
Sauf que, d'après les informations de Var-Matin dévoilées ce vendredi 9 septembre, Alexandra Pizzagali, actuellement en représentation à La Scala, à Paris, dans le cadre de son one-woman-show C'est dans ma tête, a été évincée de France Télévisions. Il s'agirait d'un "choix éditorial" d'après un haut cadre du groupe. "On a fait un test, ça n'a pas marché. On arrête. Sur la forme, c'était désastreux. Mais le fond ne nous correspondait pas non plus", a-t-il confié.