Elle est entrée dans le coeur des Français en devenant l'une des stars de Sous le soleil, ex-saga culte de TF1. Mais depuis quelque temps, Adeline Blondieau préfère rester loin de la lumière des projecteurs. Avec ses deux enfants, Aïtor et Wilona, l'artiste a posé ses valises en région parisienne, où elle est devenue sophrologue. L'ex-partenaire à l'écran de Tonya Kinzinger a vécu un burn-out en 2009, après de nombreuses épreuves. Elle les évoque auprès de Laurent Argelier dans le podcast La Série, et notamment ses anciennes addictions.
Adeline Blondieau dit avoir "enfin trouvé sa bonne place". À 52 ans, elle revient de loin, et ce long travail sur elle-même lui permet aujourd'hui d'être satisfaite et "sereine". "Je ne donnais pas cher de ma peau il y a quelques années, je m'en sors plutôt bien vu par quoi je suis passée", admet l'ex-star de Sous le soleil. Elle confie même avoir pensé "en crever". Mais de quelles épreuves "extrêmement violentes" parle-t-elle. "J'ai été victime de viol, d'harcèlement sexuel", affirme Adeline Blondieau. Elle évoque ainsi sa tristesse de voir encore "certains porcs en parfaite liberté", qui "n'ont aucun soucis, et sont capables d'aller parler, de s'offenser de ce qu'il s'est passé".
C'était fou, c'était de la cocaïne en moins cher
Si elle a tenté un moment de porter plainte et de se battre, elle explique que son combat a été vain et aujourd'hui, elle préfère taire le nom de son agresseur, afin de protéger sa famille. Elle a en effet beaucoup souffert des menaces de mort qu'a proféré la femme de son agresseur à son égard et à celui de ses enfants. Il y a eu aussi les addictions dans la vie d'Adeline Blondieau. Si aujourd'hui, sa seule drogue est de l'amour, grâce à un "compagnon formidable", cela n'a pas toujours été le cas. "J'ai essayé l'alcool, j'ai essayé la drogue, je suis passée par là mais ça ne me ressemble pas", a-t-elle déclaré à Laurent Argelier.
"L'alcool ça s'est fini en coma éthylique donc après ça a été un sevrage pendant dix ans. La drogue, j'ai fumé des pétards pendant longtemps. La cocaïne j'ai essayé une fois, j'ai trouvé ça extraordinaire, et je me suis dit surtout plus jamais", a continué la sophrologue. Adeline Blondieau reconnaît que plus jeune elle a pris "des amphétamines car c'était en vente libre". "Et ça, c'était fou, c'était de la cocaïne en moins cher, fait-elle savoir. Le jour ou je suis tombée, je suis tombée très bas, parce que c'est de la merde." Aujourd'hui, tout cela est loin derrière celle qui s'est reconstruite et aide ses clients à faire de même.