La langue de bois, ça n'a jamais été son truc ! Femme puissante et engagée, Giulia Foïs s'en est pris au ministre de la Santé sur Twitter ces derniers jours. La raison : son fils de six ans, Isaac, épileptique depuis un accident à 20 mois, ne peut plus trouver de médicaments pour contrôler ses crises. En rupture de stock, le traitement lui a en effet été refusé, une situation qui l'a rendue folle.
"Imaginez. Votre gamin fait des crises d'épilepsie, sauf quand il prend du Sabril. Imaginez. Le Sabril est en rupture de stock depuis des semaines et votre boîte est bientôt vide. Imaginez. Dis @SanofiFR, tu nous racontes la suite de cette bien belle histoire ?" a-t-elle d'abord écrit sur Twitter, avant de continuer dans un deuxième message : "Réponse de @hopital_necker, où est suivi mon fils : "nous n'avons pas de stock, mais il faut absolument en trouver". J'avoue, j'étais pas prête... @SanofiFR @FrcsBraun, vous êtes en vacances prolongées ?"
Si elle a depuis réussi à trouver le médicament en question grâce à des abonnés, elle a tenu à raconter son périple dans Le Parisien. La journaliste, qui est également la petite soeur de l'actrice Marina Foïs, explique en effet qu'après les craintes de son pharmacien qui voyait son stock baisser drastiquement, elle a cherché partout pour trouver une solution... et qu'elle n'en a pas trouvé, pas même à l'hôpital. Une situation insupportable pour elle.
"On peut m'appeler à n'importe quel moment pour me dire : Venez, Isaac fait une crise. Soit je le retrouve, les yeux révulsés, étendu au sol, soit en pleurs, bouleversé", raconte-t-elle notamment. "En rogne" de ne pas trouver de traitement, elle s'est également livrée comme rarement sur ce handicap qui touche son fils depuis cet accident, bébé, et qui l'a forcé à se battre plus que les autres pour grandir et se développer. "Quand vous voyez un gamin qui se bagarre de cette façon, un labo qui n'en a rien à cirer, ça fout la rage, dénonce-t-elle. Il morfle suffisamment pour qu'il n'y ait pas d'autres obstacles sur sa route".
Si la journaliste, "grâce à sa petite notoriété" a fini par trouver le médicament salvateur grâce à des abonnés en province, elle sait que pour tous les autres parents, la bataille est difficile. Le laboratoire a fini par lui répondre, évoquant des "difficultés d'approvisionnement" et expliquant "mettre tout en place pour un retour à la normale dans les meilleurs délais". "Scandaleux", pour Giulia Foïs, qui ne va sûrement pas en rester là...