Voilà déjà près de deux mois que la belle Eglantine Eméyé a perdu son fils Samy. Autiste et polyhandicapé, le jeune homme était suivi en institut spécialisé depuis de nombreuses années et s'est malheureusement éteint le 20 février 2023, à l'âge de 17 ans. C'est encore très marquée par cette disparition tragique que l'animatrice qui co-anime Le monde de Jamy sur France 3 depuis 2018 a pris la parole dans l'émission BFM Story ce mardi 12 avril 2023.
Invitée pour réagir à la disparition récente du petit Marciano, un enfant de 7 ans atteint d'autisme, Eglantine Eméyé a exploré les diverses solutions à mettre en place pour la surveillance des enfants autistes et notamment ceux qui ont tendance à fuguer. Très investie dans la cause depuis le diagnostic de son fils Samy, dès la naissance, la jolie brune a tenu à témoigner tout son soutien auprès des parents du petit garçon. Olivier Truchot et Alain Marschall ont ensuite interrogé la présentatrice de 49 ans sur le décès de son fils Samy. Et c'est avec beaucoup d'émotions qu'elle a accepté de faire quelques confidences. "Continuer le combat est nécessaire pour les autres familles et pour moi aussi, pour donner un sens à tout ça. L'histoire de mon fils est tragique et pas prévue, et je tiens à préciser que ce n'est pas parce qu'on est autiste qu'on décède à 17 ans, ça n'a rien à voir. Samy a fait un trouble très particulier, un accident vasculaire dans la moelle épinière. Ce n'est pas du tout lié à l'autisme", a-t-elle tenu à préciser dans un premier temps.
En tant que maman c'est difficile
Si la douleur est encore beaucoup trop vive pour parler pleinement d'un "soulagement", Eglantine Eméyé est bien consciente que la vie de son fils n'était pas tenable. Mais lorsqu'Alain Marschall lui parle d'une éventuelle "délivrance", la journaliste a bien du mal à acquiescer. "J'ai dis à mon fils aîné, qui était très angoissé à l'idée d'être responsable de son frère un jour, de s'autoriser ses sentiments ambivalents. Moi en tant que maman c'est plus difficile parce que c'est mon bébé et que je le connaissais suffisamment bien pour savoir les moments de bonheur qu'il pouvait avoir. (...) Je me suis quand même autorisée à poser la question aux médecins et à leur demander si en vieillissant Samy allait continuer à se dégrader et on me l'a confirmé. Dans cet état de handicap, le corps s'use, il se fatigue. Donc oui, une part de moi s'accroche à cette idée que, peut-être, il ne souffrira plus jamais", a-t-elle conclu la voix tremblante et les yeux humides.