Chaque samedi, Paul de Saint-Sernin amuse le public avec son humour piquant dans Quelle époque ! (France 2), émission présentée par Léa Salamé. Nos confrères de Télé Loisirs se sont intéressés au phénomène, dans leur édition du 6 février 2023. L'occasion d'en apprendre plus à son sujet.
Le jeune homme de 31 ans peut se targuer d'avoir eu une scolarité exemplaire. Une fois son baccalauréat S en poche à l'âge de 16 ans, il a eu un 20/20 à son mémoire d'école de journalisme. Très vite, le passionné de ballon rond s'est tourné vers la télévision en intégrant Infosport+ en tant qu'envoyé spécial à seulement 18 ans. L'année suivante, il présente le JT sur iTélé. Il a également travaillé pour L'Équipe 21, RFI ou encore Télé Foot. "J'avais une voie toute tracée... mais je m'ennuyais. J'avais envie de montrer ma personnalité et d'être rigolo. J'ai donc changé de métier et je suis parti faire des blagues dans des bars", a-t-il confié à nos confrères.
Malheureusement pour Paul de Saint-Sernin, la première impression n'était jamais bonne. Il a en effet souffert d'a prioris : "Partout où je suis passé, les deux premières semaines, les gens se sont dit : 'Ce mec est un connard ! C'est l'histoire de ma vie. Je détonne." Pourtant, c'est sa singularité qui a fait mouche auprès de la production de Quelle époque ! et du public également. C'est par hasard que l'humoriste a rejoint Léa Salamé, Christophe Dechavanne et Philippe Caverivière. En juin dernier, le producteur Régis Lamanna-Rodat a promis de venir le voir sur scène. Et un mois plus tard, après un show, il a reçu un message le complimentant sur son spectacle. Il a ensuite été invité à tourner un pilote. "Je dois faire des blagues, sans public et avec des gens de la prod en guise d'invités. Je trouve l'exercice très compliqué et j'ai des mini doutes", a-t-il confessé.
Pourtant, Paul de Saint-Sernin a été embauché et depuis, il connaît le succès à l'antenne. "Petit, je bégayais et pourtant, à l'école, j'avais deux ans d'avance. Mes problèmes de méthodologie m'ont aidé à avoir le sens de la répartie, à savoir improviser", a-t-il poursuivi.