EXCLU Maureen a quitté la Star Academy 2024, elle nous confie qui elle voit remporter l'aventure : "si je dois être honnête..."

Lors d'une entrevue exceptionnelle avec Purepeople, Maureen, candidate éliminée ce samedi 7 décembre 2024 à la suite d'un prime riche en émotions, s'est confiée à nous. Pétillante et agréable comme on l'a connue à la télévision, la chanteuse s'est dite assez surprise de quitter l'aventure aussi tôt dans le jeu, même si elle est ravie de participer à la future tournée de cette promotion. Quant à son avenir professionnel ? Il semble tout tracé puisqu'elle compte bien se plonger à fond dans la musique. Il faut dire qu'après une aventure aussi riche, Maureen espère capitaliser au maximum sur tout ce qu'elle a appris. Quant à ses "frères et soeurs" restés au château, là encore elle ne mâche pas ses mots. Et si elle les trouve tous très talentueux, une candidate est parvenue à tirer son épingle du jeu. Voici sa réponse. 

Dans quel état d'esprit étiez-vous lors de ce prime ?

Dans un état d'esprit où je voulais profiter de chaque seconde, je voulais m'amuser de ouf. Je voulais profiter de mes copains parce que je voulais vivre le programme comme si c'était le dernier justement, au cas où. Bon bah j'ai bien fait. Je me suis tellement amusée. J'ai croisé les profs un peu en backstage aussi, je rigolais avec eux. Et j'ai vraiment voulu profiter avec tout le monde comme si c'était la dernière fois. Bon alors je sais bien que je vais les revoir au prochain prime. Mais oui, il y a vraiment ce truc de profiter et de s'amuser, vraiment.

Vous attendiez-vous à partir ?

Je m'attendais un petit peu parce que je crois que quand on est nommé, on se conditionne un petit peu à l'idée. Je préfère me dire que je vais partir comme ça si je pars, je ne suis pas surprise et si je reste, c'est une bonne surprise. Mais toute la semaine, c'est vrai que je m'étais un petit peu conditionnée, préparée et j'avais complètement accepté le fait que si je devais partir maintenant, c'est que je devais partir maintenant et puis voilà. Et j'étais très heureuse déjà d'avoir eu la chance de faire cette aventure. Je fais la tournée, donc là dessus, je ne peux vraiment pas me plaindre et j'ai profité au maximum. Je voulais me rappeler à quel point c'était une chance de le faire. C’est la Star Ac quoi ! 

Vous aviez quelques soucis de voix ces derniers temps. Comment vous êtes-vous sentie lors de vos prestations ?

Alors ce week end, j'ai eu beaucoup de chance. Je me suis sentie très très bien. J'avais la voix en pleine forme. J'ai pu me reposer. En fait, le vendredi soir, en rentrant avec Charles au château, j'ai eu l'occasion de reposer ma voix, faire des petites tisanes, utiliser les inhalateurs qu'on a si bien vus. Donc samedi, je me sentais très bien. Évidemment, il y avait encore des restes, des restes de fatigue vocale. Le pic, c'était vraiment pendant les évaluations. J'étais très très très fatiguée physiquement et de la voix. Mais voilà, ça fait partie du jeu. Tomber malade, ça fait aussi partie de la vie d'un artiste. Et avoir la voix cassée aussi, même si moi j'ai un petit peu ce grain cassé naturellement.

Craignez-vous que cela vous joue des tours lors de la tournée ? 

Franchement, je n'ai pas peur du tout. Ça ne m'était jamais arrivé d'avoir la voix aussi fatiguée qu'à la Star Ac’. Mais le rythme est particulier. Parce que quand on va être à la tournée, il y a un enjeu de bien faire les choses. Il n'y a plus d'enjeu de qui va partir en premier. Notre aventure, on l'aura déjà faite. Et peut-être que justement, moi j'ai appris beaucoup de choses sur moi dans cette aventure. La tournée va me permettre de montrer encore d'autres choses d'ici là. D'ailleurs, j'ai un petit peu de temps pour me reposer aussi, pour prendre soin de moi. Je vais faire du sport, je vais aller travailler avec des spécialistes de la voix. Et voilà, je vais juste devenir une artiste. Je vais prendre exemple. Pierre Garnier. Il a un petit grain de voix cassée et pourtant ça ne l'empêche pas du tout de faire sa carrière très bien comme il faut, au contraire. D'ailleurs, il m'avait rassurée au château en me disant tu sais, une voix cassée, c'est juste du travail et c'est juste une rigueur et une façon de gérer son train de vie en fait. Et tout ça, moi je l'ai bien compris et du coup je fais vraiment attention à ce que je mange, à ce que je bois. Je vais faire beaucoup plus de sport que ce que je faisais d'habitude. Je vais développer une hygiène de vie qui va me permettre d'être l'artiste que j'ai toujours voulu être.

Vous dites que vous avez l’impression de ne pas avoir évolué ces dernières semaines. Pour quelle raison ?

Je pense que quand on est au château, on se met énormément de pression de par l'enjeu qui est quand même crucial. J'avais l'impression de ne pas évoluer pour une raison très simple, c'est que quand on est au château, on est conditionné et on oublie tout ce qu'on a fait avant. Je sais que ça paraît bizarre, mais on est tellement obligé de passer d'une semaine à une autre très vite qu'on oublie ce qu'on a fait avant, ou du moins où on était, dans quel état on était avant. Moi là, j'ai eu la chance de récupérer mon téléphone et j'ai pu voir la première prestation que j'ai faite. Et même si j'en suis très fière, je vois maintenant avec le recul de quelqu'un qui sort du château, que j'ai appris énormément de choses en fait, et que je me suis mise énormément de pression au château parce que chaque semaine, plus on avance, plus on évolue et plus on apprend de choses. Et naturellement, j'ai des choses qui se sont ancrées en moi, des nouvelles techniques vocales, des nouvelles façons d'exprimer mes intentions scéniques. Et c'est devenu tellement naturel que j'ai oublié que ça, je ne l'avais pas naturellement avant d'arriver à la Star Ac'.

Lors des dernières évaluations, vous étiez séparés en deux groupes. Pensez-vous que cela a créé quelques tensions ?

Je n'espère pas parce que moi j'ai pas du tout senti de tension. J'aurais aimé évidemment qu'on puisse se dire ce qu'on faisait au fur et à mesure pour peut-être s'entraider à huit et pas à quatre. Mais ça c'est quelque chose qu’on n'a pas forcément pu faire. C'était les règles du jeu tout simplement. Mais moi je n'ai pas senti de tension. Je pense qu'on était tous stressés en fait avant de passer cette évaluation. Et honnêtement, j'ai été très fier de voir le groupe Ebony, Franck, Marguerite, Maïa passer, ça reste mes copains, tous et j'étais très contente pour eux. Évidemment, un peu moins pour ma propre personne. On est vraiment comme des frères et sœurs. On s'aime autant qu'on se déteste parfois. On n'est pas des bisounours, donc on communique, on discute et on essaie de faire au mieux. Et surtout on met les choses à plat le plus souvent possible parce que la sensibilité n'est pas la même chez chacun et on apprend les réactions humaines que peuvent avoir les uns face aux autres. C'est comme ça qu'on évolue en groupe et c'est comme ça que le groupe avance.

Qu'est-ce qui était le plus difficile  pour vous dans cette aventure ?

Le plus difficile, ça a été peut-être d'être loin de mes proches. Au début, je me disais que ça allait être assez simple. Je me disais allez, au pire, c'est trois mois et demi. C'est pas énormément. Ce qui est difficile, c'est qu'on n'a pas le téléphone et qu'on n'a qu'une minute de téléphone. Donc je défie toute personne qui a son téléphone au quotidien de le poser et de se limiter à une minute d'appel avec l’un de ses proches. Vous verrez c'est un exercice qui est très difficile.

Qui voyez-vous remporter l'aventure ?

C’est une question qui est très difficile parce que je sais que c'est pas du tout la réponse que tu veux entendre, mais je nous voyais tous gagner honnêtement, dès le premier prime, je me suis dit : “Okay, c'est quoi ce niveau de ouf ?”. Moi je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de niveau. Moi, quand je pars, ce samedi, si je dois être honnête en termes de technique vocale, je trouve que pour l'instant, je dis pour l'instant parce que ça peut évoluer, Ebony est un petit peu au dessus. C'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup et que je verrais très bien gagner l'aventure. Mais c'est le public qui décide et c'est surtout le public qui a toujours raison. C'est quelque chose que j'aime beaucoup parce que le public, c'est eux qui achètent les places de concert, c'est eux qui achètent les albums. Et moi, je n'ai qu'une hâte en fait, c'est d'être surprise par le public.

Que vous a appris cette aventure ? 

Franchement, je pense que j'ai appris à devenir une artiste, à m'autoriser à devenir une artiste. Et j'ai surtout appris sur le plan humain. J'ai appris à me connaître, j'ai appris à m'aimer. J'ai rencontré des personnes fabuleuses, que ce soit mes camarades, les professeurs, les répétitrices… Tout le monde m'a apporté quelque chose de différent et aujourd'hui, j'ai l'impression de m'autoriser à devenir l'artiste dont j'ai toujours rêvé.

Lors d’un cours avec Armande Altaï, vous n’avez pas pu réaliser un exercice à cause de votre genou. Comment allez-vous ? 

Alors ça va mieux. Mon genou va très bien. C'est une petite malformation de naissance. Je suis plus fragile que la moyenne, mais c'est pour ça que je vais faire peut-être plus de sport que la moyenne pour renforcer ses genoux.

Comment votre compagnon a-t-il vécu ces semaines de séparation ?

Alors lui, il a plutôt bien vécu. Honnêtement, il a l'impression de me connaître encore plus parce que du coup il m'a vue en live 24h/24. Evidemment, il m'a manqué, je lui ai manqué et c'est le principe même d'être avec quelqu'un. Sinon on ne se met pas en couple. Mais nous on a créé notre relation à distance, donc c'était quelque chose de très particulier où moi je suis partie au Canada tout de suite et après on s'est rencontrés, on a créé nos fondations de couple à distance. Alors certes, là je n'avais pas le téléphone, mais en vrai, il pouvait peut être plus m'observer là que quand j'étais au Canada. Donc finalement, il l'a très bien vécu et surtout il a été là pour moi de ouf. Il était quasiment là à tous les primes, il s'amusait à faire des pancartes toutes plus rigolotes les unes que les autres. Donc non, franchement, ça a été mon soutien numéro un.

Que peut-on vous souhaiter par la suite ?

J'espère pouvoir sortir un maximum de projets. Personnellement, j'ai envie qu'on découvre ma musique, j'ai envie qu'on me découvre aussi, encore plus qu'au château. J'ai envie de devenir beaucoup plus une artiste qu'une élève maintenant. Et surtout, j'ai envie de me préparer pour cette fameuse tournée. Rencontrer le public, montrer aussi d'autres choses sur scène, montrer que j'ai compris les conseils qu'on m'a donnés à la Star Ac’. Je vais les appliquer sur les plus grandes scènes de France et c’est déjà une chance monumentale.

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