Ce jeudi 20 avril, le séduisant présentateur du journal de 13h de France 2 Julian Bugier a lancé un reportage sur les morilles. "La saison est arrivée et profitez-en, ça ne dure pas très longtemps. On les trouve surtout dans l'Est de la France, l'occasion de faire un voeu la première fois qu'on déguste un fruit ou un légume de saison. Une fois cuisinées, ces morilles sont succulentes. On a suivi un cueilleur passionné qui a accepté de nous emmener dans ses petits coins secrets, dans le massif des Vosges", a-t-il indiqué en préambule du reportage, avant que celui-ci n'apparaisse à l'écran.
Si tout semblait normal, la chaîne s'est excusée le lendemain, à savoir aujourd'hui, en mettant en garde ses téléspectateurs à cause d'un danger potentiellement mortel, visible dans ce reportage. "Rectificatif. Le champignon vu dans un reportage diffusé dans le 13h de France 2 jeudi n'est pas une morille, mais une gyromitre. Il est toxique, mortel, interdit à la vente en France. Surtout ne le consommez pas, cru comme cuit. France 2 présente ses excuses pour cette erreur", a indiqué le service public sur Twitter, avant que Julian Bugier n'en reparle dans le JT de 13h de ce vendredi.
Interdit à la vente en France depuis 30 ans
Le soir-même, lors du JT de 20h, Anne-Sophie Lapix s'était déjà chargée de rectifier l'erreur : "Un mot pour vous signaler une erreur dans le journal de 13-Heures sur les cueilleurs de morilles. Le champignon que vous avez vu à l'écran n'est pas une morille mais une gyromitre, toxique et mortel, interdit à la vente en France depuis 30 ans. Surtout, ne le consommez pas cru comme cuit".
Une gaffe qui n'a pas manqué de faire réagir les internautes. Certains d'entre eux avaient même déjà repéré l'erreur, avant que France 2 ne revienne sur l'incident. "C'est fou combien l'ignorance prend de l'ampleur, je viens de voir sur France 2 un reportage sur les morilles, on voit un homme qui ramasse des gyromitres et ils nous font passer ça pour des morilles ! Sauf que quelquefois les gyromitres sont mortels !", pouvait-on ainsi lire sur Twitter, quelques minutes après la diffusion du reportage. Une bourde qui n'est donc pas passée inaperçue !