Laurent Delahousse a animé une nouvelle édition du 20 heures de France 2 le samedi 19 octobre 2024. Au cours de celui-ci, le présentateur, qui n'est pas seulement journaliste, a consacré un sujet à Superman. Des extraits de la bande-annonce du prochain volet de la saga, attendu en juillet 2025 au cinéma, ont été diffusés.
Dans les minutes qui ont suivi, de nombreux internautes ont dénoncé de fausses images. Il faut dire qu'à l'heure où nous écrivons ces lignes, aucune bande-annonce officielle du long-métrage n'a été dévoilée. Un couac qui est revenu jusqu'à James Gunn, réalisateur et scénariste du prochain Superman. Via son compte X - anciennement Twitter -, il a relayé l'erreur de la chaîne publique tout en accompagnant son message de trois émoticônes d'un visage en train de vomir.
Dès lors, que s'est-il réellement passé ? Les équipes du JT de France 2 ont été piégées par une fausse bande-annonce du film générée par l'IA (Intelligence artificielle, ndlr). La chaîne de France Télévisions s'est emparée de son compte X pour présenter ses excuses. "Ce week-end, nous avons malencontreusement diffusé de faux extraits de bande-annonce en souhaitant illustrer le prochain Superman. Nous nous en excusons auprès de nos téléspectateurs et de l'équipe du film", a-t-elle écrit sur le réseau social désormais détenu par Elon Musk.
Au cours de son 13 heures, Nathanaël de Rincquesen - chargé de remplacer Julian Bugier durant ses vacances - est revenu sur cette erreur de France 2 ce lundi 21 octobre. "Samedi soir dans le journal de France 2, nous avons malencontreusement diffusé de faux extraits de bande-annonce en souhaitant illustrer le prochain Superman. C'était une erreur, nous vous prions de nous en excuser", a-t-il lancé face caméra à la fin de son journal.
Ce n'est pas la première fois que de fausses images sont diffusées dans un JT de France 2. En août, Nathanaël de Rincquesen avait été contraint de présenter ses excuses aux téléspectateurs du 13 heures après qu'un extrait du jeu vidéo Flight Simulator ait été présenté comme des images issues d'archives. "Avant de refermer ce journal, nous avons parlé un petit peu plus tôt dans cette édition des touristes bloqués à l'aéroport de Madère. Au milieu des images spectaculaires d'atterrissage d'avions, une image virtuelle s'est glissée dans notre sujet. C'était une erreur et nous vous prions de nous en excuser", leur avait-il expliqué.