"Il la fait rire" : Brigitte Macron très courtisée, ces ministres proches de la première dame

En 2017, la vie de Brigitte Macron a changé du tout au tout. Épouse d'Emmanuel Macron, élu président de la République, elle devient ainsi première dame. Oreille attentive du chef de l'État, elle tente comme elle le peut de lui faire passer des messages. Mais hors de question pour elle d'influencer son époux sur des décisions politiques. Un constat partagé par certains politiques, comme François Patriat, patron des sénateurs Renaissance. "Je ne suis pas sûr qu'elle influence Emmanuel. Mais quand elle dit quelque chose, il en tient compte", confie-t-il à nos confrères du Parisien. Qualifiée d''accélérateur", de "passerelle", de "facteur aidant" sur les dossiers, Brigitte Marcon serait ainsi courtisée par certains ministres qui voient en elle une façon de faire passer leurs dossiers plus rapidement sur le bureau d'Emmanuel Macron.

Ainsi, parmi les membres du gouvernement, certains hommes et femmes politiques sont devenus très proches de la première dame. "Elle apprécie Éric Dupond-Moretti (Justice) et Sébastien Lecornu (Armées) qu'elle reçoit parfois à déjeuner", précisent nos confrères. Ce dernier est particulièrement apprécié par Brigitte Macron. "Il la fait rire. C'est aussi l'un de ceux qui disent la vérité à son mari. Cela compte pour elle", est-il ajouté. L'épouse d'Emmanuel Macron serait donc très attentive aux proches conseillers de son mari.

À tel point qu'elle n'hésite pas à prendre des nouvelles de certains. "Quand on se voit, lors de déplacements officiels, elle demande toujours des nouvelles de ma famille", raconte la secrétaire d'État à la Biodiversité Sarah El Haïry. Installée dans l'aile Madame de l'Élysée, Brigitte Macron reçoit des ministres. Elle essaie d'être au plus près des proches de son mari. Lors du précédent quinquennat, l'ancienne professeure avait d'ailleurs noué des liens d'amitié "avec Jean-Michel Blanquer (Éducation nationale), Sophie Cluzel (Handicap) mais aussi Marlène Schiappa (Égalité femmes-hommes, Citoyenneté puis Économie sociale et solidaire)".