Après l'industrie de la mode, voilà que Deva Cassel s'attaque au monde du cinéma. La jeune femme née en 2004 est le fruit de l'amour entre Monica Bellucci et Vincent Cassel. Depuis le 27 novembre, il est possible de retrouver la franco-italienne dans les salles obscures dans La Bella Estate de Laura Luchetti, qui marque ses premiers pas devant la caméra. A cette occasion, la grande soeur de Léonie a accordé une interview à nos consoeurs de Madame Figaro. Elle y revient sur ce rôle mais surtout sur son désir de cinéma qui n'était pas vraiment une évidence pour celle dont les deux parents sont eux-mêmes acteurs. Laura Luchetti a eu du flair puisque c'est il y a déjà plusieurs années qu'elle a repéré la jeune femme qui n'était encore qu'une adolescente à l'époque. Cette dernière raconte : "La réalisatrice Laura Luchetti m'avait vue en photo il y a cinq ans environ, et m'avait gardée en mémoire. Elle m'a envoyé le scénario de La Bella Estate il y a deux ans, avant que je ne sache moi-même si je voulais faire du cinéma. Parce que mes parents sont acteurs, les gens ont voulu faire de ce métier mon évidence, choisir à ma place".
De ce fait, la compagne de Saul Nanni confie avoir pris peur et a avoué que suivre le chemin de ses parents n'était pas forcément une évidence. "En réaction, j'ai fait une sorte de rejet. Sans rien forcer, mes parents essayaient de me transmettre une culture cinéma, mais je n'étais pas toujours réceptive. J'avais presque peur d'en savoir trop et d'être associée à cet univers à mon insu", a-t-elle avoué à nos consoeurs. Elle a finalement changé d'avis et ne regrette en rien son choix. C'est "la poésie du scénario, la pureté du rôle, la liberté de [son] personnage" qui ont fini de la convaincre. Depuis ce tournage, la fille de Monica Bellucci et Vincent Cassel reconnaît que son désir de cinéma "s'est consolidé" mais que c'est son expérience en tant que mannequin qui l'a aidée à être aussi à l'aise. Elle explique à Madame Figaro : "Il y a, par ailleurs, une part de jeu dans le mannequinat qui aide à mieux appréhender une caméra, à gagner en confiance, à apprendre à jouer avec les expressions du visage". La jeune femme de 20 ans peut bien sûr compter sur les conseils précieux de ses parents qui tiennent néanmoins à lui laisser "énormément de liberté" pour ne pas empiéter sur son jeu.
Deva Cassel s'est alors souvenue : "Quand j'avais 10 ou 12 ans, ils me disaient : 'Si tu as envie de travailler dans la mode, le cinéma, la médecine, fais-le. Mais si tu préfères élever des chèvres à la montagne, ça nous va aussi'. Ils ne m'ont jamais rien imposé, et n'ont pas intercédé en ma faveur non plus". Une manière de répondre à ceux qui seraient tentés de dire qu'elle a bénéficié de piston, tout en reconnaissant qu'"il est vrai que les portes s'ouvrent aussi parce [qu'elle est] la fille de Monica Bellucci et de Vincent Cassel".
"À moi de prouver par mon travail et mon investissement que j'ai peut-être ma place sur un écran. Et si ce n'est pas le cas, je ferai autre chose. De la direction artistique dans le domaine de la mode, par exemple", a-t-elle confié. Deva Cassel commence tôt dans la profession mais ne se sent pas angoissée. La jeune actrice que l'on retrouvera bientôt dans une nouvelle adaptation du Guépard, a indiqué : "Mes parents m'ont toujours dit qu'un des plus grands cadeaux de la vie est de trouver un métier pour lequel on est heureux de se réveiller chaque matin. Et moi, à tout juste 20 ans, j'ai la chance d'avoir trouvé ma voie grâce à la mode et au cinéma". Une chance inouïe.