Place à de nouvelles confidences de Patrick Sébastien dans son ouvrage La Nostalvie, qui paraît ce jeudi 28 septembre 2023 aux éditions XO. L'ancien animateur star de France 2, qui officie désormais sur C8 lors de primes évènementiels, y revient par exemple sur sa brouille avec une certaine Brigitte Bardot à cause d'un numéro dans Le plus grand cabaret du monde mais aussi sur les addictions de Pierre Palmade, à l'origine d'un grave accident de la route survenu au mois de février en région parisienne.
C'est au moment de parler du chemsex, auquel il ne s'est jamais adonné, qu'il aborde le sujet de l'humoriste et comédien. "J'aimais bien Pierre. Sans être un intime, j'ai eu l'occasion de partager quelques soirées avec lui, il y a longtemps. Quand son addiction était déjà là, mais ne l'avait pas totalement asservi. Il était drôle, cinglant. Je me souviens d'une réplique qui, dans sa situation actuelle, prend encore plus de relief", raconte-t-il.
C'était dans une boîte à la mode...
Et l'ancien compagnon de Marie Myriam de décrire : "C'était dans une boîte à la mode, il y a trente ans. Sur une banquette, il y avait une célébrité. Pas une star. Un gentil garçon d'une cinquantaine d'années à l'époque. Costaud, fort en gueule, un peu beauf, il paradait. Il était entouré d'une grappe de jolies filles beaucoup plus jeunes que lui." Pierre Palmade confiera à Patrick Sébastien : "Tu vois, "machin", là-bas ? Il est malheureux, mais il le sait pas. Je vais aller le lui dire !"
L'auteur continue : "Il n'y est pas allé, bien sûr. C'était pour faire un mot. Mais ce mot claque encore plus dans ma mémoire depuis le terrible fait divers. Avec une question évidente : ce qu'il pensait de "machin", ce n'était pas d'abord ce qu'il pensait de lui-même ? Je crois sincèrement que oui." Sans pour autant lui trouver des circonstances atténuantes : "Mais attention ! Le mal-être n'est pas une excuse. Dans ce genre de dérive, il est à la fois le déclencheur et la conséquence. Le prix à payer à l'illusion de remède qui ne guérit rien. Au contraire."
Cette addiction a été choisie
Avant de partager un avis très tranché sur l'accident provoqué par Pierre Palmade, dans lequel une femme a notamment perdu son bébé de six mois in utero : "J'ai beaucoup entendu parler de solitude. Du miroir aux alouettes. Des affres de la célébrité. Les avocats de sa défense mettent son dérapage sur le compte de son addiction. Encore une fois victime avant d'être coupable. Mais cette addiction a été choisie. La recherche des plaisirs extrêmes n'était pas une malédiction. Elle a été voulue. En toute connaissance de cause, sans aucune prise en compte des conséquences. Pour moi, malgré l'amitié que je lui porte, les circonstances ne sont pas atténuantes, elles sont aggravantes."