Ce dimanche 31 mars 2024, les Français ont appris une bien triste nouvelle : les ossements du petit Émile ont été retrouvés dans le Haut-Vernet. Depuis près de neuf mois, le garçonnet de deux ans et demi était porté disparu. Malgré cette interminable attente, les Français gardaient espoir qu'il ait été enlevé, et qu'il soit toujours en vie.
Reprise par tous les médias, cette information capitale a également été annoncée ce dimanche, sur le plateau de BFMTV Politique. Le journaliste Benjamin Duhamel a alors coupé la parole à son invité, Alain Finkielkraut, alors que ce dernier était en pleine intervention pour parler de la laïcité à l'école, de la guerre Israël-Hamas et de la montée de l'antisémitisme.
Et visiblement, l'annonce de la découverte des ossements du petit garçon n'a absolument pas ému le philosophe français, qui s'est même montré agacé d'avoir été coupé en plein direct. De quoi susciter l'indignation des internautes.
Suite à cette polémique au sujet de son manque d'empathie, Alain Finkielkraut a été interrogé par nos confrères du Figaro. Le philosophe a alors déclaré : "J'ai pensé que cette annonce, cette découverte, ne méritait pas un Breaking News (...) Et je trouvais que me congédier aussi brutalement était une rupture avec la décence commune".
Alain Finkielkraut a donc été vexé d'avoir été relégué au second plan, comme il le précise aux journalistes : "L'histoire est terrible, mais on ne peut pas congédier les gens comme ça (...) On est poli. J'avais une demi-heure à parler". Toujours amer d'avoir été coupé, donc.
Et si Alain Finkielkraut a choisi de s'exprimer en public, c'est pour tenter d'apaiser les tensions. Et pour cause, suite à son intervention dans BFMTV Politique, le philosophe s'attire les foudres des internautes. Sur les réseaux sociaux, une multitude de commentaires déchaînés dénoncent son "égoïsme", ainsi que son "antipathie".
Malgré tout, Alain Finkielkraut a tenu à préciser qu'il n'était pas indifférent au triste sort réservé au petit Émile : "Cette histoire est atrocement triste (...) j'espérais qu'il avait été enlevé, et donc qu'il était encore en vie", avant d'ajouter : "Je partage la tristesse, mais avec ce qu'il se passe dans le monde, je suis quand même un peu surpris." Pas certain que ces explications apaisent les tensions...