On pense souvent que tout est rose dans la vie des stars du football, mais ce n'est pas toujours le cas. Si la célébrité, l'argent et la gloire peuvent être au rendez-vous, pour certains, ce mode de vie peut parfois avoir des conséquences terribles. C'est malheureusement ce qui est arrivé à l'un des plus grands espoirs du football français du début des années 2000. Arrivé à éclosion en même temps que Nicolas Anelka ou encore Peter Luccin, ce dernier n'a pas connu la même trajectoire et pourtant, tout avait parfaitement commencé. Passé par le RC Lens, il atterrit à l'Olympique de Marseille où il ne reste qu'un an avant d'être transféré au Paris Saint-Germain.
Cet homme, c'est Stéphane Dalmat, 44 ans aujourd'hui, retraité des terrains de football et qui a connu une véritable déchéance après sa carrière. Passé par des clubs prestigieux dont l'Inter Milan en Italie, il n'a jamais vraiment confirmé son talent. Aujourd'hui installé à Lens, il évoque cette année 2012, celle de sa retraite, qui a été un tournant décisif. "Au début, j'ai profité puis, pendant près d'un an, j'ai sombré. Ma femme était partie et j'étais seul dans ma maison à Bordeaux. J'ai cogité, j'ai fait n'importe quoi avec des idées noires. Je ne m'aimais pas. Alors, j'ai commencé à boire tout seul", raconte-t-il dans une interview accordée au Parisien.
Je finis sur un poteau. Je suis resté six jours dans le coma et j'ai fait deux arrêts cardiaques
Les choses tournent très vite mal pour Stéphane Dalmat, comme il le raconte : "Assez vite, mon quotidien, c'était réveil, champagne toute la journée pour me soûler et dodo. J'étais tout en bas". Un cercle vicieux qui a failli lui coûter la vie en 2017. "Je suis sur un scooter à Bordeaux, je roule beaucoup trop vite sur un passage de tramway et je finis sur un poteau. Je suis resté six jours dans le coma et j'ai fait deux arrêts cardiaques. J'ai failli mourir. Quand je me suis réveillé, j'étais défiguré et intubé de partout", se souvient-il.
Aujourd'hui tiré d'affaires, Stéphane Dalmat a réussi à s'en sortir grâce à l'amour. "Le déclic, c'est quand j'ai retrouvé mon premier amour que j'avais connu à Lens. Elle m'a aidé à remonter la pente. Sans elle, je serais peut-être devenu une épave qui vit dans les bars et raconte sa vie à tout le monde. Je lui dois tant", raconte-t-il joliment.
L'interview de Stéphane Dalmat est à retrouver en intégralité sur le site du Parisien.