Omar Raddad© Abaca
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En 1991, une riche veuve, Ghislaine Marchal, est assassinée dans sa villa à Mougins. Sur la scène du crime, on trouve cette phrase mystérieuse et désormais célèbre, inscrite avec le sang de la victime : "Omar m'a tuer". Ce prénom est celui du jardinier, Omar Raddad, qu'employait Ghislaine Marchal. En 1994, il est condamné à dix-huit ans de réclusion pour ce meurtre, mais clame depuis toujours son innocence. Affaire judiciaire largement médiatisée, cette histoire va vivre une nouvelle vie au cinéma. L'acteur Roschdy Zem s'attèle à sa seconde réalisation après Mauvaise foi (2006) avec Cécile de France, en tournant Omar m'a tuer dès le 3 mai dans la région de Nice, selon Le Parisien.
Intéressé par ce cas judiciaire depuis 2007, il s'appuie, entre autres, sur l'ouvrage que Raddad a écrit, Pourquoi moi ?, publié en 2003. C'est la société de production de Rachid Bouchareb, qui l'a fait tourner dans Indigènes, et de Jean Bréhat qui a permis à Zem de monter son budget. Côté acteur, Roschdy a choisi Sami Bouajila pour incarner l'accusé, comédien avec qui il avait partagé l'affiche d'Indigènes et que l'on retrouvera dans Hors-la-loi, de Bouchareb également.
L'avocat de Raddad, le fameux maître Vergès prendra les traits de Maurice Bénichou, récemment vu dans Mensch de Steve Suissa et bouleversant dans Caché de Michael Haneke. Denis Podalydès jouera quant à lui un policier, un rôle qui lui sied bien, en témoigne sa prestation dans La Journée de la jupe, et Salomé Stevenin sera une proche de Raddad.
Le tournage qui devrait s'achever en juillet connaîtra une pause en mai pour que Zem et Bouajila puissent se rendre au Festival de Cannes où Hors-la-Loi concourt pour la compétition officielle et représente l'Algérie. Dans une interview au Parisien en 2007, Roschdy Zem, déjà intéressé par ce projet, déclarait être touché par "l'histoire d'un jeune homme qui a énormément souffert d'avoir été accusé à tort d'un meurtre".
Libéré en 1998 après avoir bénéficié d'une grâce présidentielle partielle, Omar Raddad, victime d'une grave dépression, réclame toujours la révision de son procès. "Avec sa nouvelle avocate Sylvie Noachovitch, qui a remplacé maître Vergès, il a sollicité la comparaison des traces ADN retrouvées sur la scène de crime", indique Le Parisien.
Intéressé par ce cas judiciaire depuis 2007, il s'appuie, entre autres, sur l'ouvrage que Raddad a écrit, Pourquoi moi ?, publié en 2003. C'est la société de production de Rachid Bouchareb, qui l'a fait tourner dans Indigènes, et de Jean Bréhat qui a permis à Zem de monter son budget. Côté acteur, Roschdy a choisi Sami Bouajila pour incarner l'accusé, comédien avec qui il avait partagé l'affiche d'Indigènes et que l'on retrouvera dans Hors-la-loi, de Bouchareb également.
L'avocat de Raddad, le fameux maître Vergès prendra les traits de Maurice Bénichou, récemment vu dans Mensch de Steve Suissa et bouleversant dans Caché de Michael Haneke. Denis Podalydès jouera quant à lui un policier, un rôle qui lui sied bien, en témoigne sa prestation dans La Journée de la jupe, et Salomé Stevenin sera une proche de Raddad.
Le tournage qui devrait s'achever en juillet connaîtra une pause en mai pour que Zem et Bouajila puissent se rendre au Festival de Cannes où Hors-la-Loi concourt pour la compétition officielle et représente l'Algérie. Dans une interview au Parisien en 2007, Roschdy Zem, déjà intéressé par ce projet, déclarait être touché par "l'histoire d'un jeune homme qui a énormément souffert d'avoir été accusé à tort d'un meurtre".
Libéré en 1998 après avoir bénéficié d'une grâce présidentielle partielle, Omar Raddad, victime d'une grave dépression, réclame toujours la révision de son procès. "Avec sa nouvelle avocate Sylvie Noachovitch, qui a remplacé maître Vergès, il a sollicité la comparaison des traces ADN retrouvées sur la scène de crime", indique Le Parisien.