Assister à un concert de Patrick Bruel est l'assurance d'en ressortir les oreilles endommagées. Pas à cause du chanteur mais de ses milliers de fans prêt(e)s à casser la voix pour lui. A 63 ans, celui qui incarne le charme et la séduction depuis tant d'années s'apprête à sortir son dixième album studio intitulé Encore une fois.
Chanteur à succès, assurément, Patrick Bruel est aussi un homme à la filmographie très remplie. Ce sont pas moins de 46 rôles que l'ex-époux d'Amanda Sthers a décrochés tout au long de sa carrière. Tout a débuté avec Le Coup de sirocco à la fin des années 70, une aventure sur grand écran qui s'est notamment poursuivie avec Profs ou encore Hors jeu, Un secret ou encore Le prénom. Mais il est un film culte qui lui est passé sous le nez.
A l'occasion de la sortie de son nouvel album, Patrick Bruel accorde une longue interview au Point dans laquelle il revient notamment sur le départ de son père quand il était jeune et comment cette séparation l'a finalement arrangé. Au cours de cet entretien, il est aussi question du rapport au corps et comment Patrick Bruel s'autojuge. Pour le papa d'Oscar et Léon le constat est sans appel : il n'est pas beau.
on a besoin de quelqu'un qui fasse rêver les filles
"Je n'ai jamais trouvé que j'étais beau. On ne m'aime pas pour ma beauté. On m'aime pour mon charme, ma proximité, peut-être", explique celui qui dit faire plus jeune que son âge. "J'ai l'air plus jeune que mon âge mais je ne fais pas grand-chose pour ça, à part faire attention à la bouffe, faire du sport et me maintenir. Tant que je peux jouer au foot, au tennis, et faire des concerts de trois heures et demie, ça va. Mais peut-être qu'un jour, tout va tomber d'un coup", partage Patrick Bruel.
Preuve qu'il n'était pas assez beau selon lui, il n'a pas réussi à décrocher le rôle de Philippe Berthier dans La Boum 2. Pierre Cosso, inoubliable auprès de Sophie Marceau dans le rôle de Vic. Et Patrick Bruel a eu le droit à cette explication face à son échec. "Je me souviens, quand j'ai passé le casting de La Boum, ils voulaient un beau mec : ils ont pris Pierre Cosso. Ils m'ont dit : 'Vous êtes très sympa, comique. Mais là, pour ce personnage, on a besoin de quelqu'un qui fasse rêver les filles...' J'avais 20 ans, je me souviens, je suis descendu de la Gaumont, j'ai marché sur le trottoir et me suis demandé comment faire rêver les filles...", confie-t-il au Point. Malgré cet échec, Patrick Bruel a su faire rêver les filles autrement...