Vendredi dernier, Virginie Efira remportait le César de la meilleure actrice pour son rôle dans le film Au revoir Paris. Un tournant dans sa carrière, sur lequel elle revenue pour Paris Match, dans le dernier numéro du magazine publié ce jeudi. Un entretien au cours duquel la comédienne Belge a également évoqué sa très discrète relation avec l'acteur Niels Schneider, qui lui avait remporté le César du meilleur espoir masculin pour Diamant noir en 2017.
Elle a notamment révélé la façon dont ils gèrent leur notoriété, pour le bien de leur couple : "L'idée est surtout de ne pas transformer quelque chose. Si on va ensemble quelque part, on ne va pas rentrer l'un par un côté et l'autre par une porte dérobée. Et quand on se rend à une soirée comme les César, on pose tous les deux. En revanche, on refuse de poser expressément pour un magazine et d'ouvrir les portes de chez nous. Je trouverais cela impudique et éloigné de ma personnalité. On ne veut pas sacraliser notre relation mais la vivre le plus normalement du monde".
Un rapport au monde
Elle n'est donc pas fermée à l'idée d'afficher sa relation, mais désire le faire pour les bonnes raisons. Les César étant alors la parfaite occasion, elle qui s'est empressée de le prendre dans ses bras lorsqu'elle a pris connaissance de son sacre : "J'ai pensé que c'était ce qu'il fallait faire : embrasser son amoureux ! (...) L'endroit du plaisir est toujours dans le lien et le partage". Cette interview était également l'occasion pour l'actrice de 45 ans d'évoquer sa fille Ali, qu'elle a eue avec le réalisateur Mabrouk El Mechri, et sur la manière dont son rôle de mère a totalement changé sa perception de la vie.
"Il y a un rapport au monde, c'est sûr. Un autre rapport à soi, une autre manière de voir les choses... Ça joue même sur le travail, car vous voulez préciser ce que vous êtes, ce que vous voulez dire. Pas pour faire figure d'exemple mais pour transmettre", a-t-elle estimé. De rares et tendres confidences, de la part de la talentueuse et ravissante actrice.