S'il y a bien quelque chose que Mika adore faire depuis le début de sa carrière, c'est mixer les cultures, les langues et les mots. Partagé entre la France, la Grande-Bretagne, le Liban, où il est né, ou encore les Etats-Unis, le chanteur de 40 ans aime jouer de toutes ses facettes. Mais ces derniers jours, c'est avec un album 100% en français qu'il a fait son grand retour : dans Que ta tête fleurisse toujours, il a choisi la langue de Molière pour tous ses morceaux.
L'occasion pour lui de revenir sur tout ce qui l'attache à la France pour nos confrères du Parisien. Et notamment sur ses amis, dont certains très connus... et un peu inattendus : "J'en ai beaucoup. Des artistes, designers, écrivains, des gens des médias comme Marc-Olivier Fogiel, avec qui j'ai une amitié forte. On se dit tout, tout le temps, cash, ça permet d'éviter le confort et d'avancer", a-t-il notamment confié.
Une belle amitié qui dure depuis de nombreuses années : en 2016, déjà, le boss de BFM TV et son mari François avaient assisté au concert de Mika à Paris. Récemment, c'est ensemble que les deux hommes étaient allés voir la finale de la Coupe du Monde de rugby. Une belle soirée pour se détendre avant la sortie de l'album !
Mais Marc-Olivier Fogiel n'est pas le seul ami du compagnon d'Andy, à qui une chanson est dédiée. Bien au contraire, le chanteur est très entouré... et notamment par des pros de la gastronomie. "J'ai des amis partout en France, où je voyage énormément en voiture. Et ceux que je vais voir le plus, ce sont mes amis dans les hôtels et les restaurants. A mon dernier Bercy, j'avais invité dans ma loge les serveurs de la brasserie Chez Georges, ma cantine parisienne".
Fan de cuisine française, et notamment de " coq au vin ", il a d'ailleurs un projet dans un coin de sa tête : "Je cuisine beaucoup, j'adore ça. Si je pouvais arrêter de travailler dans la musique, je prendrais un an à l'Institut Paul-Bocuse", a-t-il raconté avec humour.
Un projet qui n'est pas pour tout de suite : très heureux dans la musique, l'artiste qui a fait le buzz dans la Star Academy la semaine dernière confie cependant dans Version Fémina qu'il n'est "pas du tout" là pour être aimé. "Si c'est ce que l'on recherche, je pense que l'on ne peut pas être dans sa propre vérité", raconte-t-il. Cependant, il sait qu'en France, la culture et le public lui vont parfaitement : "La France c'est une grande partie de mon coeur. Je ne peux pas imaginer ma vie sans elle. Je me suis construit avec différentes identités culturelles et c'est très bien ainsi".
Et cela lui rappelle de beaux souvenirs, comme il l'a raconté dans le JDD : "Le français, c'est ce qui me permet de faire un lien avec mon enfance [...] Mes parents, qui avaient grandi partout, parlaient à la fois anglais, italien ou arabe. La musique c'était pareil. Ils mélangaient tous les genres. A Paris, on écoutait tout autant Colette Magny que Nina Simone, Brassens que Dylan, Moustaki que Nirvana...". Et désormais à Paris... les enfants écoutent du Mika !