"Parfois il faut accepter" : Bérénice Bejo, ce douloureux secret que ses parents lui cachent

Bérénice Bejo et Michel Hazanavicius forment un magnifique couple. Ensemble, ils ont accueilli deux enfants : Lucien, né en 2008, et Gloria, née en 2011. Ils s'entendent également à merveille sur le plan professionnel, eux qui s'étaient rencontrés en 2006 sur le tournage du film OSS 117 : Le Caire : nid d'espions aux côtés de Jean Dujardin, avant de reformer le trio quelques années plus tard sur le chef d'oeuvre The Artist, récompensé aux Oscars. Plus récemment, en 2020, c'est pour le film Le Prince Oublié que les deux tourtereaux ont de nouveau été amenés à travailler ensemble. Un film à retrouver sur vos écrans ce mercredi 30 août à 21h15 sur TMC.

L'occasion de s'intéresser à la belle brune, elle qui donnait en juin dernier une interview au Journal du Dimanche. Un entretien pleinement consacré à ce "douloureux secret de famille" avec lequel doit vivre l'actrice de 47 ans depuis toujours. Il concerne ses parents, qui ont fui la dictature militaire en Argentine, alors qu'elle n'avait que trois ans. Elle ne sait que très peu de choses à ce sujet : "Parfois il faut accepter que les parents n'aient pas envie de tout nous raconter, moi c'est mon cas. Et c'est assez douloureux, car on a envie de savoir !"

C'est trop douloureux pour elle

"Je suis dans une espèce de fantasme. Je connais des petites histoires, mais j'aimerais savoir ce que ma mère a fait pour défendre le pays contre les militaires", ajoutait-elle. Une dernière phrase qui avait alors beaucoup intrigué Valérie Edmond, l'intervieweuse : "Silvia (la mère de Bérénice Bejo, ndlr) a-t-elle vraiment fait partie de ces groupes de Guérilleros qui luttaient contre la dictature du général Videla, comme l'insinue Bérénice ? Au risque de finir emprisonnée dans un centre de tortues et d'être parmi ces 30 000 disparus, ces desaparecidos dont les enfants pouvaient être battus à mort , ou volés et adoptés par des familles proches des pouvoirs ?".

La journaliste faisait alors la conclusion suivante : "Si cela a vraiment été le cas, l'on comprend mieux pourquoi sa maman, sans doute dans le souci de protéger sa fille, préfère se murer dans le silence". Une analyse plutôt juste puisque l'actrice ajoutait dans la foulée : "C'est trop douloureux pour elle (sa mère, ndlr) ! Parce que ça lui rappelle toutes les personnes qui sont mortes." Résultat : Bérénice Bejo ignore encore beaucoup de choses. Parviendra t-elle à percer tout ce mystère ? Affaire à suivre, ou pas...