Le combat continue pour Laurie Delhostal qui affronte un cancer du sein depuis le mois d'octobre dernier, comme elle l'a annoncé, quelques semaines plus tard sur son compte Instagram. "Il y a un mois tout juste on m'a dit : 'vous avez un cancer', écrivait-elle, avant de parler un peu de son quotidien. "J'ai découvert les IRM, Pet Scan, le Pac. Plein de médicaments pour ne pas vomir. Le bonnet de water-polo glacé pendant la chimio." Depuis, la journaliste de 43 ans alimente presque quotidiennement son parcours face à la maladie.
Mère d'une petite fille prénommée Anne-Rose (7 ans), qu'elle a eue avec l'ancien rugbyman Pierre Rabadan, la journaliste, qui officie notamment sur France Info, a déjà franchi plusieurs étapes dans son processus médical. "Après quatre mois de chimio, j'attaque aujourd'hui ma première semaine sans aller à l'hôpital. Même pas une IRM, une petite prise de sang, un patch anesthésiant de rien du tout à mettre", expliquait-elle au mois de mars, visiblement heureuse d'en avoir terminé avec cette étape compliquée à supporter. Depuis, elle a pu reprendre une vie à peu près normale, même si tout n'est pas simple, comme elle vient de l'indiquer ce 3 avril sur Instagram.
C'est juste que je n'ai pas envie de rester chez moi à compter mes petits points de suture ou les cheveux qui tombent
Suivie par plus de 20 000 abonnés, Laurie Delhostal vient de publier un message où elle évoque la période contrastée qu'elle vit. "Je n'ai pas l'air sur la photo, mais suis un peu gênée, parce qu'en arrêtant jamais de travailler notamment, j'ai parfois l'impression malgré moi de glorifier une histoire de superwoman qui n'existe pas. En vrai suis flemmarde et si je fais plein de trucs c'est juste que je n'ai pas envie de rester chez moi à compter mes petits points de suture ou les cheveux qui tombent", explique-t-elle, avant d'évoquer ce petit truc qui lui remonte le moral : "Je préfère par exemple aller essayer des perruques rigolotes." Sur la photo, on peut la voir avec un bandana autour de la tête et de beaux cheveux blonds qui en sortent.
Laurie Delhostal ne cherche pas pour autant à donner une fausse image de la période qu'elle traverse. "C'est pas positif, c'est pas négatif, c'est juste comme ça. Et si ça peut donner un autre récit de la maladie - autre que 't'as un cancer, soit tu meurs, soit ta vie est fichue' - et bien tant mieux", conclut-elle son beau message.