Jacques Weber, qui sera à l'écran ce soir sur France 3 dans le téléfilm Meurtres en haute-savoie, a récemment publié un livre, paru aux éditions de l'Observatoire. Un ouvrage intitulé On ne dit jamais assez aux gens qu'on les aime, dans lequel celui qui s'est depuis marié à une certaine Christine était revenu sur son premier amour avec Annette, une femme "mariée avec des enfants vivant à Marseille", alors que lui résidait à Paris. Il a été prêt à tout pour elle, notamment à parcourir des centaines de kilomètres à vélo pour la rejoindre.
Un jour, il a préparé son cyclomoteur, un "VéloSoleX", et a pris la route "pour une chevauchée historique" qu'il n'est pas prêt d'oublier : "John Wayne (célèbre acteur de western américain, ndlr), je le jure, n'a jamais eu autant mal aux fesses ! Quinze jours durant, je sillonne les routes de France à l'allure d'un char à boeufs et en pédalant dans les côtes. J'arrive raide meurtri, hagard devant ma princesse". Ils passèrent ensuite la nuit ensemble mais le lendemain il fut obligé de rejoindre la capitale pour "un tournage".
La plus belle histoire de ma vie
"Une fois encore, Don Quichotte avait rêvé", ajoute-il, ce qui laisse à penser que leur histoire s'était arrêtée là. Ce n'est que des années plus tard, il y a environ deux ans seulement, qu'il a de nouveau eu des nouvelles de son ancienne amoureuse. "Epilogue : j'ai 71 ans, je joue à Marseille, on me remet une lettre à l'issue du spectacle. Aucun nom, aucune adresse d'expéditeur", explique-t-il. "Tu fus et restes la plus belle histoire de ma vie", lui avait alors écrit Annette. "J'aurais tellement voulu prendre un café, un pastis, lui dire que j'avais remplacé mon solex par un vélo électrique (...) nos vieilles mains se seraient retrouvés", a-t-il ensuite regretté, en se remémorant cette lettre.
À noter que dans ce livre, le père de Tommy, Stanley et Kim se rappelle également de ce soir d'été où, profitant de l'absence de son mari, il a ramassé et jeter "des cailloux" sur les volets de sa bien aimée, avant qu'elle ne le rejoigne. "Un baiser se pose sur mes lèvres et s'envole", se souvient-il. "Un mauvais film", mais "une jolie histoire" !