Jean-Luc Mélenchon, candidat pour la troisième fois à l'élection présidentielle, traîne derrière lui la réputation d'être un homme sanguin, son esclandre "la République, c'est moi !" reste encore dans les mémoires. Une téléspectatrice de l'émission Elysée 2022 à laquelle il a participé ce jeudi 31 mars 2022 sur France 2 l'a d'ailleurs interrogé à ce sujet.
Face à Léa Salamé et Laurent Guimier, le leader de La France insoumise est revenu sur son caractère volcanique qu'on lui reproche régulièrement : "Sans doute, oui, il y a des fois où je m'indigne trop fort. (...) Les réactions à l'écran nécessitent une manière d'être qui est peu conforme avec le tempérament méditerranéen." Puis, il a expliqué qu'il avait de quoi s'indigner avec vivacité : la pauvreté ou encore la spéculation immobilière sont des questions qui le font "sortir de ses gonds".
La journaliste de France 2 et France Inter lui a alors demandé comment il pense rassurer les Françaises et les Français sur son caractère. Ne la laissant pas finir sa question qu'il clame : "Stop, stop ! Je m'en fous ! Ce n'est pas mon sujet. (...) Je suis un être rationnel. (...) Je parle fort et alors ? Vous ne me changerez pas et je n'ai pas l'intention de changer." En s'adressant particulièrement à la compagne de Raphaël Glucksmann, il a poursuivi : "Ça c'est de la caricature. (...) Ne jugez pas les gens sur les apparences. Moi je ne vous juge pas. Je vous aime bien, pourtant il n'y a rien qui y pousse." Pas susceptible, l'animatrice rétorque en souriant : "Je vous la laisse celle-là."
Troisième force d'après les intentions de vote pour les présidentielles 2022, Jean-Luc Mélenchon a été interrogé sur une éventuelle consigne de vote au second tour : "310 000 personnes parrainent ma candidature. Donc le soir du premier tour, on leur demandera ce que l'on fait pour le deuxième tour. [Une consigne sans consultation en amont], ça ne servirait strictement à rien. Les gens n'en font qu'à leur tête, on le sait tous." En 2017, le candidat n'avait pas donné de consigne formelle à ses partisans alors qu'il avait terminé quatrième avec 19,58 % des voix précisant "pas une voix à l'extrême-droite".