






C'est forcément un jour que l'on n'oublie pas dans une vie. Le 19 octobre 2022, Laurie Delhostal s'est rendue chez son médecin pour ce qu'elle pensait être un contrôle de routine. Malheureusement, la journaliste sportive en est ressortie avec une terrible nouvelle. Après examen, il s'est avéré que la jolie blonde de 43 ans était atteinte d'un cancer au niveau du sein. Quelques semaines plus tard, elle en faisait l'annonce sur son compte Instagram. "Il y a un mois tout juste on m'a dit : 'vous avez un cancer'", dévoilait-elle à l'époque.
À l'image de son confrère Matthieu Lartot, atteint d'un cancer au niveau du genou droit, Laurie Delhostal a décidé de parler publiquement de sa maladie et pendant plusieurs mois, elle a documenté son combat. En juin dernier, elle annonçait enfin la bonne nouvelle de la rémission de son cancer et depuis, les choses sont rentrées dans l'ordre. Ce jeudi 19 octobre, cela fait exactement une année que la compagne de l'ancien rugbyman Pierre Rabadan a vécu l'une des pires journées de sa vie. "Il y a un an tout pile, je prenais mon petit vélo et j'allais jusqu'à Vincennes, la truffe au vent, faire une mammographie de contrôle sans aucune arrière pensée. Il faisait très beau, la veille, j'avais passé une merveilleuse soirée à interviewer Marie-José Perec et Lisette Lombé, j'étais en pleine forme et je pédalais comme une zinzin, trop vite, comme j'aime le faire", raconte-t-elle aujourd'hui sur son compte Instagram.
Pourquoi j'ai pris ce rendez-vous alors que je n'avais pas de symptôme ?
Pour accompagner son message, Laurie Delhostal dévoile une photo d'elle, un an plus tard, de nouveau sur son vélo. Une belle façon de montrer pour la mère de la petite Anne-Rose qu'elle a survécu à son cancer et qu'elle peut reprendre cette activité qu'elle aime tant. "J'avais rencontré 2 ans plus tôt ce radiologue pour un autre examen et il m'avait dit de venir tous les deux ans à peu près, j'étais jeune, sans antécédent, mais bon... Pourquoi j'ai pris ce rendez-vous alors que je n'avais pas de symptôme ? Grâce à lui, grâce à mon instinct peut-être", poursuit-elle son récit.
"Il n'y a pas trop d'explications à toute cette histoire de cancer, mais six mois plus tard au maximum, ça aurait été trop tard. Et une auto-palpation six mois plus tôt, ça aurait été moins pire", ajoute Laurie Delhostal, avant de terminer sur un conseil de circonstance : "Prenez soin de vous. Et du reste aussi."