Après une première saison couronnée de succès, avec une audience moyenne de 1,15 million de téléspectateurs chaque semaine, soit 17,1% de part d'audience sur l'ensemble du public âgé de quatre ans et plus, l'émission Quelle époque ! reviendra à la rentrée sur France 2. Lancé le samedi 24 septembre 2022 en deuxième partie de soirée, le talk-show présenté par Léa Salamé était diffusé pour la dernière fois de la saison samedi 24 juin 2023. Ce jour-là, l'animatrice a reçu plusieurs invités, dont le chef cuisinier Yannick Alléno, qui s'est confié sur la mort tragique de son fils Antoine. Interrogé à ce sujet, celui qui a depuis créé l'Association Antoine Alléno - Agir pour protéger nos enfants, qui a pour but d'aider les familles endeuillées, a fait un parallèle entre le décès de son fils, tué par un chauffard, et un attentat.
Yannick Alléno a tout d'abord révélé que c'est le maître d'hôtel de son restaurant qui l'a prévenu de la mort de son fils par téléphone. "Il me dit : 'Antoine est en bas, ça ne va pas. Il est mort'". Le chef cuisinier a ensuite indiqué avoir vu "des choses qu'[il] ne souhaite à personne". "J'ai vu mon fils par terre, allongé dans son sang. Une scène de chaos. Il y avait des voitures complètement enchevêtrées les unes dans les autres. Comme un attentat", a ajouté Yannick Alléno, visiblement très ému. Peu après ce terrible accident, le père d'Antoine Alléno fut conduit en ambulance vers l'hôpital de l'Hôtel-Dieu. "Je ne pouvais pas le voir parce que c'était une scène de crime. Il fallait que les forces de l'ordre fassent leur travail", a-t-il précisé.
Pour mémoire, Antoine Alléno, qui était âgé de seulement 24 ans, fut mortellement percuté par un chauffard qui roulait au volant d'une voiture volée le 8 mai 2022. Le fils de Yannick Alléno se trouvait alors sur son scooter, qui était arrêté devant un feu rouge dans les rues de Paris. Trois jours plus tard, le chauffard qui serait à l'origine de la mort d'Antoine Alléno fut mis en examen et placé en détention provisoire. "L'intéressé a été mis en examen des chefs d'homicide involontaire par conducteur d'un véhicule terrestre à moteur, aggravé par l'état d'ivresse manifeste et l'invalidation du permis de conduire du conducteur, blessures involontaires aggravées par les mêmes circonstances, dégradations, vol avec violences et délit de fuite", avait indiqué le parquet à ce sujet.