Entre la perte de sa mère et les tragédies des attentats du 7 octobre 2023 en Israël, c'est album émouvant que propose Amir, avec C Amir. Un projet qu'il a titré ainsi, en hommage à sa mère, Camir Haddad, qui est récemment décédée. Comme on peut le constater, il s'agit d'un anagramme. C'est ce qu'il expliquait déjà pour Le Parisien, tout en ayant de fortes pensées pour celle qui l'a mis au monde : "Elle est avec moi du matin au soir dans mes pensées. Je m'accroche à elle autant que je peux et je la fais exister dans des chansons. J'essaie d'imaginer tout au travers de son regard et de la rendre fière, mon réflexe depuis l'enfance".
Ce mardi 25 septembre, il est revenu sur le nom de son album, sur le plateau de C à Vous. "La promo m'amène à...Ouais, voilà...L'anagramme existe, c'est la première fois que je le vois écrit comme ça...(le titre de son album, ndlr)", a-t-il déclaré, ému, devant Anne-Elisabeth Lemoine qui tenait dans ses mains la pochette de l'album.
"Ma mère est décédée d'un cancer du pancréas, après 20 mois de combat (...) Quelques jours après l'écriture de l'album, je regarde le nom de ma mère, et j'essaye de réfléchir à un nom pour cet album, qui m'amènerais à parler d'elle de façon un peu subtile. Et j'ai tout de suite capté qu'on avait quatre lettres en commun. Il y'avait juste un C en plus? je me suis dit 'qu'est-ce qui se passe si je mets mon nom et un C avant ?' Et comme par magie, cela donne 'C Amir'.", a-t-il ensuite raconté, plus en détails.
Pour rappel, c'est en avril dernier qu'il annonçait la disparition de sa mère, à ses abonnés sur Instagram. "Maman chérie, être ton enfant c'est grandir heureux. Aimé, abrité, soutenu, et fort devant tout. Enfin tout... sauf cet énorme vide depuis ton départ", avait-il d'abord écrit, en légende d'une série regroupant plusieurs photos de sa mère, et d'ajouter : "Merci pour ce que tu as été et tout ce que tu laisseras dans nos coeurs incrédules, un diamant, une étoile filante".
Un message qu'il avait conclu de la manière suivante : "Sans toi, j'avoue, j'me sens triste comme une main de pianiste qui aurait paumé son envie de jouer. Faut croire que sans toi, j'suis pas doué... Il était une femme."