Ce vendredi 15 juillet, la chaîne TFX diffusait l'émission Que sont-ils devenus ?, qui s'intéresse aux "Stars aux tubes d'un jour" qui sont progressivement retombées dans l'anonymat après avoir connu la gloire. Ce fut notamment le cas d'Indra, la chanteuse et comédienne Suédoise. Cette dernière a profité de cet entretien pour donner de ses nouvelles et raconter comment "son rêve de jeunesse éternelle a viré au cauchemar".
Tout a commencé lorsqu'elle a décidé en 2006 de faire une injection de Botox. "Je me rappelle, j'ai eu deux explosions derrière la nuque. Comme quelque chose qui pétait, tout qui avait lâché. Je sentais la tête qui descendait. J'étais bloquée vers le bas. Je commençais même à avoir une luxation de la mâchoire tellement ça tirait vers le bas" s'est-elle confiée face caméra, en expliquant alors avoir développé un syndrome.
"Je suis épuisée"
Un problème que la mère d'Ollie s'était empressée d'expliquer aux médecins, mais ces derniers l'ont accusé de se "faire des films" ou l'ont conseillé d'aller voir un psychologue. "C'est terrible d'entendre ça. (...) On me dit souvent : 'Pourquoi tu es gonflée ? Tu fais des injections ?' Non, c'est l'oedème, c'est le poids" a-t-elle expliqué.
Une situation qui s'est empirée à cause d'un traitement à la cortisone, qui a rendu les symptômes du syndrome "encore plus dévastateurs". "J'étais avec mon fils dans le parc et tout d'un coup ça a lâché. Ça faisait comme des élastiques qui partaient en arrière, comme si on avait lâché. Et puis le nez, il y avait de l'eau qui coulait, des litres... Je sentais le visage se vider" a-t-elle détaillé, avant d'expliquer que "c'est un syndrome et c'est une souffrance constante".
"Je suis épuisée. Même pour l'articulation, j'ai parfois du mal. Je ne sais pas si un jour je vais y arriver. Vivre comme ça, ce n'est pas évident" a raconté la Suédoise. "Le Botox, ce n'est vraiment vraiment pas anodin. (...) Il faut faire un état des lieux sur ce qu'il est possible de rendre au niveau du visage (...) et ne pas essayer de revenir en arrière sur quelque chose qui ne pourra plus être fait" a-t-elle rajouté, de quoi en refroidir plus d'une, à une époque où cette pratique est devenue pratiquement monnaie courante.