Le rappeur américain A$ap Rocky a été arrêté à Stockholm (Suède) le 3 juillet 2019 pour avoir pris part à une bagarre survenue dans les rues de la capitale, dont une partie a été filmée, a appris à l'AFP le parquet suédois. Les faits se sont déroulés dimanche 30 juin 2019 et une partie de la scène a été filmée. Dans ces images dévoilées par le site américain TMZ.com, on voit clairement le rappeur de 30 ans, habillé en sweat blanc et short vert, jeter violemment un homme au sol. Ce dernier se fait ensuite rouer de coups par l'équipe de l'artiste.
A$ap Rocky, de son vrai nom Rakim Mayers, a été interpellé le jour même par la police suédoise. Il est soupçonné, tout comme deux autres personnes de coups et blessures. Selon des témoins de la scène, cités par TMZ.com, le rappeur et son équipe auraient laissé l'homme "en sang" dans la rue. Tout aurait commencé lorsque deux jeunes hommes, les victimes supposées, auraient longuement suivi A$ap Rocky dans la rue. Jusque-là, la situation était calme. Toujours selon nos confrères, une femme aurait dit au rappeur que ces deux hommes lui avaient touché les fesses sans consentement. C'est là que l'artiste, son garde du corps et ses amis auraient donné l'assaut.
Le 2 juillet 2019, A$ap Rocky dévoilait une vidéo qu'il avait capturée, manifestement quelques instants avant la bagarre. On reconnaît les deux supposées victimes, tous deux en t-shirt blanc, ainsi que la devanture du restaurant qu'on aperçoit dans la vidéo de TMZ.com. "Alors, quelques accros aux drogues ne sont pas mes fans. Nous ne connaissons pas ces gens et ne voulons pas d'ennuis. Ils nous ont suivis pendant quatre pâtés de maisons. En plus, ils claquaient les fesses des filles qui passaient. Laissez-moi tranquille", s'est justifié le rappeur en légende de sa vidéo. Des images visionnées plus de trois millions de fois.
Il assure également que ces hommes ont "frappé son garde du corps". Sur une autre vidéo publiée par A$ap Rocky, on l'entend essayer de raisonner les deux hommes. "On ne veut pas aller en prison, partez (...) Ils n'arrêtent pas de nous suivre", dit-il encore.