Elle n'a toujours pas troqué les talons contre les crampons, mais Adriana Karembeu mouille le maillot avec ferveur pour attirer les regards sur le football féminin en général, et sur les Bleues en particulier.
Avec son époux Christian, champion du monde 98 qui se verra bientôt consacrer un véritable biopic, elle était d'ailleurs, en sa qualité de toute nouvelle ambassadrice du football féminin désignée par la FFF le 8 mars dernier, au plus près de l'action lors de la victoire écrasante des joueuses entraînées par Bruno Bini dans le dernier match des éliminatoires, 7 à 0 face à la Serbie. Le billet en poche pour une deuxième participation seulement des Bleues en Coupe du monde (la première, en 2003, avait tourné court), la capitaine et doyenne Sandrine Soubeyrand et ses ouailles n'avaient plus qu'à attendre le tirage au sort des poules du Mondial 2011.
La belle Adriana Karembeu avait son rôle à jouer dans cette affaire, et force est de constater qu'elle n'a pas été tendre avec ses protégées ! Présente en Allemagne, à Francfort, ce 29 novembre afin d'y effectuer le tirage au sort tant attendu avec Steffi Jones, ancienne vedette du foot féminin allemand (championne du monde, trois fois championne d'Europe) devenue présidente du comité d'organisation de la Coupe du Monde 2011 en Allemagne, Adriana a eu la main lourde et valu aux Bleues un sacré challenge à relever...
La sélection française devra en découdre avec le pays hôte, l'Allemagne, double championne du monde en titre, ainsi que le Canada, premier de la zone Concacaf, et le Nigeria, champion d'Afrique et client habituel. C'est d'ailleurs contre les Nigérianes que nos Bleues débuteront leur parcours, le 26 juin prochain. Une aventure qui sera à suivre sur Direct 8, la chaîne ayant décidé d'accompagner télévisuellement les Tricolores jusqu'en 2013.
Auprès de nos confrères de Télé Loisirs, Adriana Karembeu se confiait sur cette mission, qu'elle prend très au sérieux : "Je dois beaucoup au football vous savez, je suis la supportrice de l'équipe de France, hommes ou femmes. Et puis les filles, je dois les protéger, je les connais, je les supporte, c'est mon équipe quoi ! J'aimerais quand même que les choses changent parce que ce n'est pas juste qu'il y ait un si gros écart entre les garçons et les filles. Les filles ne sont pas du tout rémunérées pareil, même si c'est vrai que l'on voit leur passion, l'envie, l'amour de ce sport. C'est très pur ! Mais ça ne veut pas dire que je souhaite que cela reste comme ça."