À l'écran, c'est surtout Pierre-Jean Chalençon ou Julien Cohen que l'on remarque dans Affaire conclue, sur France 2. Mais il y a d'autres acheteurs dans l'émission présentée par Sophie Davant. Il est plus discret, mais Bernard Dumeige fait partie de la bande. Interrogé par Femme actuelle, l'homme de 61 ans, originaire de la Somme et installé à Eymet en Dordogne depuis trente-deux ans, s'est confié sur sa vie qui n'a pas toujours été simple.
Alors qu'il n'était encore qu'un adolescent, Bernard Dumeige a dû faire face à la mort de sa maman, à l'âge de 40 ans. Très vite, il a fallu qu'il se prenne en charge et qu'il mène une vie d'adulte. Après avoir obtenu son CAP d'électricien bâtiment à 18 ans, il a été engagé en tant que pompiste sur l'autoroute Nord. Mais sa vie a de nouveau basculé, car à 19 ans, il a été victime d'un accident de moto qui a eu de lourdes conséquences comme il l'a expliqué : "En 1977, j'ai eu un très grave accident de moto qui m'a handicapé à vie avec de grosses séquelles m'empêchant de travailler pendant un an et demi."
Malgré tout, il a tenté de reprendre sa vie en main. Mais plus le temps passait, plus son état se détériorait. "Suite à des complications de mon état de santé, je ne pouvais plus rester debout comme on peut l'être dans une station-service. Je suis rentré comme chauffeur dans une société de transports de convoi exceptionnel. Cela me permettait de travailler assis. Je l'ai fait pendant quelques années, de 1986 à 1988", a poursuivi Bernard Dumeige. Malheureusement, c'est allé de mal en pis.
Alors qu'il avait lancé son entreprise d'entretien de parcs et jardins, la Mutualité sociale agricole l'a mis en invalidité sociale définitive. "J'avais 600 euros de pension par mois. Je ne pouvais pas m'en sortir. J'ai demandé à repasser l'expertise et d'avoir le droit de vivre tout simplement. J'ai fini par avoir cet accord par le médecin", a déclaré l'acheteur d'Affaire conclue. Après avoir cherché la meilleure activité possible durant plusieurs années, Bernard Dumeige a trouvé la solution. "Comme j'ai toujours fait des vide-greniers, étant un grand collectionneur, j'ai décidé de m'installer officiellement comme brocanteur. J'étais propriétaire d'un local où je me suis installé. Ça fait plus de dix ans. Cela me permet de travailler à mon rythme", a-t-il expliqué. Une belle idée qui a fini par le propulser sous le feu des projecteurs.