En instance de divorce, Delphine et Cédric Jubillar étaient tous deux sur des applications de rencontre avant la terrible nuit du 15 au 16 décembre 2020 au cours de laquelle l'infirmière a mystérieusement disparue. Si Delphine Jubillar avait déjà trouvé l'amour avec son "amant de Montauban", Cédric discutait également de son côté avec des jeunes femmes.
Selon La Dépêche, le peintre-plaquiste de 34 ans avait même écrit une description empreinte de sa tristesse et de son amertume sous le pseudo de Jujubi 35 puisqu'il se présentait en ces termes : "Père de deux monstres, divorcé et déçu de la relation". Des mots qui témoignent du désespoir de Cédric vis-à-vis de son premier amour Delphine qu'il avait rencontré alors qu'il était âgé de 18 ans. "Delphine, c'était son amour de jeunesse" raconte un proche du papa de Louis et d'Elyah, "Dès 18 ans, il en était amoureux et leur mariage, en 2013, a été un intense moment de bonheur".
Considéré comme le principal suspect dans le cadre de la disparition de Delphine, Cédric a été mis en examen pour "homicide par conjoint" en juin 2021 et clame toujours son innocence depuis la prison de Seysses, située près de Toulouse. Il sera une nouvelle fois entendu le 3 décembre 2021 afin de donner une chronologie claire et précise de sa dernière soirée avec sa femme.
Pour rappel, le téléphone portable de Cédric a été éteint de 22h08 à 3h53 la nuit du 15 au 16 décembre 2021. À 3h53 du matin, le mari de Delphine - qui dit avoir été réveillé par les pleurs de sa fille Elyah - a rallumé son téléphone pour se connecter à une application de rencontres. Il a ensuite tenté d'appeler Delphine Jubillar près de 200 fois, avant de joindre une amie du couple à 3h59, puis une autre à 4h00, sans succès. Il est 4h09 lorsque Cédric Jubillar a finalement contacté les gendarmes.
4 mois après la disparition de sa femme, Cédric a rencontré sa nouvelle compagne Séverine lors d'une battue en forêt pour retrouver l'infirmière. Persuadée de l'innocence du plaquiste, celle-ci confiait au Parisien en octobre 2021: "Je n'ai jamais connu de violence physique de sa part. Il hausse le ton, s'emporte pour un oui ou pour un non, notamment contre son fils... et puis il se calme. Il est comme ça, faut le connaître. D'ailleurs, je suis un peu pareille que lui."
L'intégralité du témoignage de l'ami de Cédric Jubillar est à retrouver sur La Dépêche.fr.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.