






Incarcéré à la prison de Seysses (près de Toulouse) depuis le 18 juin 2021, Cédric Jubillar clame haut et fort son innocence dans l'affaire Delphine Jubillar. Désormais, le père de famille souhaite être remis en liberté afin de pouvoir retrouver celle avec qui il s'est reconstruit, Séverine. Dans un entretien accordé à nos confrères du Parisien, l'aide-soignante de 44 ans est revenue sur son couple avec Cédric.
Au sujet de sa relation avec Cédric Jubillar, Séverine s'est d'abord souvenue des nombreuses querelles qu'elle avait avec ce dernier. Car bien qu'elle l'ait décrit comme un homme majoritairement "doux et adorable", parfois le peintre plaquiste pouvait également se montrer sous un tout autre visage... "Et puis, soudainement, il pouvait se taper une petite crise d'énervement et ça retombait aussi vite que c'est monté...", a-t-elle expliqué, avant de détailler : "Je n'ai jamais connu de violence physique de sa part. Il hausse le ton, s'emporte pour un oui ou pour un non, notamment contre son fils... et puis il se calme. Il est comme ça, faut le connaître. D'ailleurs, je suis un peu pareille que lui."
Dans leur édition du 15 novembre 2021, nos confrères du Parisien avaient dévoilé quelques extraits issus du dernier interrogatoire de Cédric Jubillar. Durant cette audience tenue à huis clos, le père de famille avait été confronté aux nombreux témoignages qui le présentent comme un père violent. Louis "semble avoir essuyé bien des brimades infligées par son père : coups de pieds aux fesses, fessées et gifles en public, tirages d'oreille", racontait le quotidien, avant de poursuivre : "S'agit-il d'autorité bienveillante ou serait-ce plutôt la démonstration d'une personnalité violente ?"
"C'est pourtant pas un enfant mal traité", aurait alors réagi Cédric Jubillar, mentionnant que son fils n'était "jamais arrivé à l'école avec des bleus ni avec des cocards ou quoi que ce soit". Et de poursuivre : "C'est sûr que oui, je gueule (...), j'essayais de faire peur à mon enfant. Pour éviter qu'il me refasse la même bêtise."
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.