A quelques mois des Jeux Olympiques de Londres, les nageurs français ont entamé leur préparation avec plus ou moins de succès.
Si le couple Manaudou -Bousquet a effectué sa rentrée avec plus ou moins de réussite du côté des États-Unis, où il réside poursuit son petit bonhomme de chemin. Après avoir été en repérage du côté de Londres, le nageur s'apprête à disputer les championnats de France en petits bassins à Angers du 2 au 4 décembre prochain.
Et autant dire que le champion olympique du 100m se surprend lui-même, comme il le raconte sur le site internet de 20 Minutes : "Je sais que j'ai fait des choses en ce début d'année que je n'ai jamais fait de toute ma carrière. En terme de chrono ou de propulsion, je me surprends. Je suis tellement puissant que je m'étonne, c'est bon signe !"
Plus réservé avec ses sorties médiatiques, le nageur de 28 ans se fait plus discret, et choisi avec soin ses partenaires histoire de retrouver "plénitude et sérénité à l'entrainement". Car pour Alain Bernard, les JO pourraient bien marquer la fin de sa carrière. "C'est quasiment la dernière année où je m'entraîne et je veux faire des compétitions. Donc je veux sortir de là en étant satisfait", explique-t-il ainsi. Il fait donc de l'entraînement sa priorité, quitte à "en prendre plein la gueule au jour le jour", parce qu'au bout, il y a une médaille olympique.
Le nageur se verrait d'ailleurs bien terminer sa carrière en se présentant à Londres en tant que porte-drapeau de la délégation tricolore, "un honneur immense". Mais pour lui, pas question du faire du zèle ou de faire ouvertement part de sa candidature, à l'instar d'un Tony Parker pétri de certitude : "Ce n'est pas à moi de me mettre en avant. Certains se mettent peut-être en avant pour porter le drapeau. Je ne veux pas dire que s'il est par terre, je ne le ramasserai pas, mais ce serait dommage de ne pas le prendre. C'est une reconnaissance immense pour la France."
Cependant, Alain Bernard n'aura peut-être même pas l'occasion de se présenter à la cérémonie d'ouverture, comme ce fut le cas lors des Jeux Olympiques de Pékin, les séries de sa discipline ayant eu lieu le lendemain. "Je ne sais pas si je vais y aller, même si on en prend plein les yeux, j'en suis sûr. A Pékin j'avais eu l'amertume de ne pas vivre ça", confie le nageur du Cercle des Nageurs d'Antibes. Mais pas question pour autant de quémander... "Si on me propose, je réfléchirai. Là, je n'ai pas besoin de réfléchir puisqu'on ne me l'a pas proposé."
Une petite sortie que Tony Parker appréciera probablement !