Rien ne va plus au sein du clan Delon et même au-delà. Entre Alain-Fabien Delon, Anthony et Anouchka Delon, c'est la guerre. Ils font des déclarations par médias interposés et voilà qu'à présent, c'est Hiromi Rollin - contre qui les frères et la soeur avaient porté plainte pour dénoncer des violences et des abus de faiblesse sur l'acteur - plainte à laquelle s'était joint Alain Delon -, affaire classée sans suite - qui prend la parole. Rappelons qu'elle aussi avait porté plainte contre les enfants Delon pour des violences lors de son "expulsion" de la propriété de l'acteur à Douchy (Loiret) le 5 juillet 2023, laquelle avait aussi été classée sans suite. Aujourd'hui, elle profère de graves accusations contre la fratrie concernant l'état de santé du monstre du cinéma.
Résumons d'abord en quelques lignes la situation : Anthony Delon a notamment accusé Anouchka d'avoir dissimulé des résultats médicaux de leur père et d'avoir mis sa vie en danger. La jeune femme a de son côté répondu au 20H de TF1, démentant et précisant porter plainte contre lui. De son côté, Alain-Fabien a dévoilé un audio enregistré à Douchy où l'on peut entendre Anouchka parler à Alain Delon de façon énervée du fait qu'on le fait passer "pour un débile" et qu'il doit se "méfier". Puis, il a porté plainte contre Anouchka pour "abus de faiblesse au préjudice de leur père" et s'est exprimé dans Paris Match.
Mardi 9 janvier, un des avocats de Delon père, Me Christophe Ayela, a fait savoir dans Le Figaro du 11 janvier avoir transmis un signalement pour "mise en danger" de l'acteur au procureur de la République de Montargis. Il demande dans ce courrier, que son médecin suisse puisse le visiter pour décider des suites à donner concernant son état de santé et recueillir son consentement, "ce à quoi s'opposeraient les deux fils de la star, Anthony et Alain-Fabien". Une lettre "alarmante" a été dévoilée. Et voilà que ce jeudi 11 janvier, l'autre avocate d'Alain Delon, Maître Laurence Bedossa, demande à la justice l'ouverture "d'une procédure de mise sous protection judiciaire" de l'acteur. Enfin, c'est au tour d'Hiromi Rollin de prendre la parole pour évoquer la santé de l'ex-amant de Romy Schneider.
Selon l'avocat de l'acteur et le médecin de celui-ci, les temps sont graves. Ils ont alerté le procureur de Montargis comme le révèle Le Figaro - sur l'arrêt brutal de son traitement médical. Anthony et Alain-Fabien "prennent le risque de causer le décès prématuré de Monsieur Alain Delon, par un arrêt des soins et du suivi médical, sous divers prétextes et motifs aucunement justifiés", et malgré l'opposition de leur soeur Anouchka. Il est aussi noté qu'il est "plus qu'urgent et vital" que toute l'équipe de son médecin "puisse procéder urgemment à un bilan de santé complet et statuer sur la reprise du traitement". Le conseil de l'acteur, demande donc "l'ouverture urgente d'une procédure de sauvegarde de justice" par le juge des tutelles et la désignation d'"un mandataire judiciaire" pour protéger Alain Delon des décisions de ses deux fils.
Dans ce courrier, il est même précisé qu'Anthony Delon aurait choisi pour son père un médecin généraliste pas forcément compétent. Et, "de façon hallucinante, Anthony Delon a décidé de traiter la maladie de son père par des jus de fruits et légumes pour pallier ses carences, prescrits par une naturopathe". D'après nos informations, Anthony Delon et Alain -Fabien, sont stupéfaits de ces affirmations !
Toujours dans cette lettre, il est dit qu'Anthony Delon aurait décidé que leur père "ne devrait plus bénéficier de véritable traitement mais uniquement de soins palliatifs". Anouchka, elle, défend l'idée que son père doit poursuivre ses traitements. "J'ai eu le médecin. Quand peut-on faire une conf call [avec Alain Delon, le médecin et la fratrie, ndlr] ?", écrit-elle à Anthony et Alain-Fabien le 20 juillet. À propos de la reprise du traitement, elle précise : "On en rediscutera avec papa. On n'arrête pas comme ça contre avis médical. J'apprécierai qu'on m'écoute là-dessus. C'est pas un Doliprane qu'on arrête comme ça."
Dans un autre message, toujours en juillet dernier, elle écrit qu'Alain Delon "ne veut pas arrêter les médicaments et mourir". Et son frère Anthony de répondre alors : "Non, il a dit qu'il voulait mourir, parle à Alf [Alain-Fabien Delon, ndlr]."
Il y a quelques heures seulement, le papa de Loup et Liv a pris la parole sur le célèbre réseau de partage d'images. "C'est stupéfiant ! Si le traitement en question a été stoppé fin juillet... Pourquoi est-ce que ma soeur et son avocat voyou ne s'en préoccupent qu'aujourd'hui ? Pourquoi ne le dénoncent-ils que maintenant ? Il leur a fallu 6 mois ! Ca ne semblait pas les déranger tant que ça il me semble. C'est un rideau de fumée, un autre !"
L'ancienne dame de compagnie de l'acteur s'est exprimée au micro de RTL, assurant qu'Alain Delon allait bien en juillet, moment où elle a dû quitter la magnifique propriété de Douchy. Pour elle, les enfants de l'acteur mettent sa santé en danger à cause de l'arrêt de son traitement décidé en Suisse. "Je n'ai pas peur de dire qu'il est en danger de mort. Au mois de juillet, avec les médecins, son état était stable, il était très, très bien. On pouvait à ce moment-là espérer encore quelques belles années devant lui. (...) Aujourd'hui, je suis en colère parce que les enfants ont mis la vie d'Alain en danger volontairement. Je n'ai pas peur des mots. Il est urgent qu'on l'amène à cette clinique pour qu'il reprenne le traitement vital pour lui. On peut peut-être encore le sauver", a-t-elle lancé.
Selon elle, "jusqu'au 5 juillet, il n'y avait aucun problème, il avait toute sa tête. Il lisait des journaux, il lisait des livres, il regardait la télé et il pouvait même répondre à ses correspondances, il était très très bien". Aujourd'hui, Alain-Fabien Delon, qui vit auprès de son père, a donné des nouvelles de lui et cela ne semble pas aller aussi bien. A Paris Match, il raconte : "Il y a des jours avec et des jours sans, des jours plus faciles, des jours plus compliqués. Il se rend compte, et il oublie, se réfugie dans ses pensées. La majeure partie du temps, on ne sait pas vraiment ce qui se passe dans sa tête."