Amanda Lear est à l'affiche de la pièce L'Argent de la vieille, adaptée du film de Luigi Comencini et à retrouver en ce moment sur les planches du Théâtre libre à Paris. Jouer une vieille milliardaire au tempérament explosif, cela ne la dérange pas. Son age n'est pas un sujet tabou, affirme t-elle dans une interview à retrouver dans le magazine Gala et dans le journal Le Parisien du 1er février 2024.
"On fait tout un pataquès, 'Amanda Lear on ne connaît pas son âge', mais allez voir ma fiche de Sécurité sociale, je ne l'ai jamais caché, mon âge. Les gens, ça les excite... Bon, plus on parle de moi, mieux c'est : ça remplit le théâtre."
Pour rester aussi jeune, elle a un secret : "Moi, je ne fais jamais de lifting. J'ai trop peur de la chirurgie. Vous pouvez envoyer un médecin chercher les cicatrices, il n'en trouvera pas. Mais je suis en contact avec le docteur Sinclair, de Harvard, un spécialiste du vieillissement qui travaille sur des molécules qui stoppent le processus. Il y a le NMN, le resvératrol... J'en prends tous les matins et c'est incroyable, j'ai arrêté de vieillir. J'ai une énergie que je n'avais pas il y a sept ou huit ans."
Elle sera très prochainement à l'affiche du film Maison de retraite 2, de Claude Zidi Jr. Comme quoi, jouer avec son âge, sa génération, n'est absolument pas un problème. Ce qui contrarie Amanda Lear ? Ses amies qui "se lamentent" sans cesse à ce propos : "'C'est terrible, mon mari m'a quittée pour une plus jeune...' Mais tant mieux, bon débarras ! Tu as une pension alimentaire, tu n'as qu'à te trouver un gigolo et aller à Miami. Tu peux même mettre une minijupe vert pomme si ça te chante. Vieillir, c'est être libre. C'est même devenu tendance, comme le prouve la mode qui raffole aujourd'hui des mannequins seniors..."
Retrouvez l'interview d'Amanda Lear dans le magazine Gala et dans le journal Le Parisien du 1er février 2024.