Chaque année, de plus en plus de sportifs décident de publiquement assumer leur homosexualité et ce, dans des domaines très variés. Samedi 19 juin 2021, Canal + proposait le documentaire Faut qu'on parle, qui offrait à six sportifs l'occasion de faire leur coming out. Amélie Mauresmo, une des rares personnalités du sport français à en avoir fait de même il y a plusieurs années, a réagi.
Sur son compte Instagram, l'ex-numéro 1 mondiale a commenté la diffusion du documentaire qu'elle vient visiblement de regarder. "Amandine, Astrid, Céline, Jérémy, Kevin et Jérémy, vos mots sont poignants, votre force est grande et votre courage immense ! Quelle émotion en regardant hier soir ce documentaire plein de pudeur... Vous avez fait écho en moi. Je me replonge 22 ans en arrière et je vous imagine peut-être un peu bousculés ou parfois perdus mais certainement tellement libérés, soulagés et libres ! Vous pouvez être fiers de vous ! Moi je le suis pour vous en tout cas et j'ai envie de vous dire que la suite est belle ! Mais ça, vous le savez déjà. Bravo et Merci", a écrit Amélie Mauresmo.
L'ancienne joueuse de tennis, reconvertie tour à tour en coach ou en commentatrice, aujourd'hui âgée de 41 ans, a ajouté : "Bravo aux journalistes Arnaud et Lyes également d'avoir eu la bienveillance nécessaire à ces prises de parole... Enfin je vous dis un gros M.... pour la suite de vos carrières #fautquonparle"
Amélie Mauresmo, maman épanouie de deux enfants (Ayla, 4 ans et Aaron, 5 ans), avait annoncé au grand public qu'elle était lesbienne en 1999. Comme le rappelle RMC Sports, elle n'était alors âgée que de 19 ans et avait tout simplement échangé un baiser avec son ancienne compagne Sylvie, après sa victoire en demi-finales de l'Open d'Australie.
Dans la foulée, les deux femmes s'étaient retrouvées en couverture d'un magazine et, ce qui était un secret de polichinelle dans le milieu du tennis, était alors connu de tous. "Je n'y étais absolument pas préparée car je n'avais pas mesuré les conséquences (...) Je ne regrette absolument pas de l'avoir fait ainsi. C'était mon chemin. Il a servi à énormément de monde. Et j'en suis fière. Il y a encore du boulot, mais les choses avancent dans la bonne direction. Celle de la tolérance", disait-elle à Paris Match en 2019.