Quelques heures après le terrible accident de Formule 1 de Jules Bianchi au Japon sur le circuit de Suzuka, on apprenait la mort de l'un des plus illustres représentants du sport automobile roi. Andrea De Cesaris s'est tué lors d'un accident de moto. Il avait 55 ans.
Alors que Jules Bianchi était hospitalisé dans un état grave après son accident survenu ce dimanche 5 octobre, Andrea De Cesaris se tuait sur le périphérique romain. La moto de l'ancien pilote F1 a a glissé avant de heurter une glissière de sécurité, ce qui l'a tué sur le coup. Andrea De Cesaris était l'un des pilotes les plus appréciés du paddock du temps où il pilotait dans les années 80.
Il avait débuté en F1 à la fin de la saison 1980, au Canada et aux États-Unis, au volant d'une Alfa Romeo. L'année suivante, il rejoignait l'écurie McLaren où il a eu la lourde tâche de succéder à Alain Prost. S'il fait preuve d'un certain talent au volant, il dévoile à son écurie un autre de ses talents cachés, celui d'exploser ses voitures. 18 châssis détruits qui auront raison de la patience du boss de l'écurie Ron Dennis.
En 1982, de retour chez Alfa Romeo, il signe la seule pole position de sa carrière, sur le circuit urbain de Long beach en Californie. Pourtant, Andrea De Cesaris aura participé à 208 Grands Prix tout au long de sa carrière qui l'aura vu passer par les écuries Alfa et McLaren donc, mais également chez Ligier, Minardi, Brabham, Rial, Scuderia Italia, Jordan, Tyrrell et Sauber. Pour aucune victoire et seulement cinq podiums. Autre chiffre symbole d'un talent qui n'a jamais confirmé au plus haut niveau, "De Ce" n'aura passer que 32 tours en tête d'une course sur les 7 702 parcourus, note L'Équipe.
Il est aujourd'hui parmi les 10 pilotes à avoir pris le plus de départs en Formule 1, pilote apprécié du paddock à l'accent italien resté dans la légende lorsqu'il tentait de parler français.