Face à l'adversité, Angelina Jolie ne reste jamais insensible. Envoyée spéciale du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR), l'actrice continue sa tournée humanitaire après son passage à Londres.
Ce vendredi, elle mettait le cap sur la Jordanie et en a profité pour sensibiliser la communauté internationale face à la situation dramatique de dizaines de milliers de réfugiés syriens bloqués et privés d'aide à la frontière avec la Syrie : "75 000 Syriens sont bloqués (...) dans un no man's land à la frontière jordanienne, y compris des enfants, des femmes enceintes et des personnes gravement malades", a déploré la star.
Dans une allocution engagée, l'actrice a dénoncé l'inaction de la communauté internationale et a soulevé une question fondamentale en exhortant les grands dirigeants du monde à y répondre, quant à "savoir quelles sont les causes profondes du conflit syrien et ce qu'il faudrait pour y mettre fin".
Meurtrie face au sort des réfugiés, elle s'exprimait depuis le camp de réfugiés d'Azraq situé à une centaine de km au nord-est de la capitale jordanienne, Amman, et qui accueille lui quelque 60 000 réfugiés.
Visiblement très amaigrie, Angelina Jolie a toutefois lancé avec force et conviction un appel à la mobilisation des dirigeants du monde qui doivent se réunir lors de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU fin septembre, pour revoir à la hausse leur contribution à l'aide humanitaire mais aussi pour trouver une solution au conflit syrien qui a fait plus de 290 000 morts et provoqué l'exode de millions de Syriens.
Stéphanie Laskar