Après la chanson française avec Carla Bruni-Sarkozy, les personnalités politiques s'intéressent désormais à... la musique classique. La raison ? C'est tout simplement Anne Gravoin, inséparable compagne du fraîchement nommé Premier ministre Manuel Valls, et violoniste de talent aperçue notamment sur scène avec le grand Johnny Hallyday. C'est donc tout naturellement qu'hier soir, jeudi 17 avril, de nombreux ministres se sont pressés pour l'applaudir dans la prestigieuse salle Pleyel à Paris...
C'est ce qu'a annoncé Frédéric Says, journaliste à France Culture, hier soir. "La moitié du gouvernement et des pontes médiatiques salle Pleyel pour le concert d'Anne Gravoin. Que de passionnés de classique, c'est beau", a-t-il écrit sur Twitter, visiblement présent sur les lieux, avec une pointe d'ironie mais sans donner de noms. Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, les "jeunes ambitieux" du gouvernement et nouveaux alliés du Premier ministre, étaient-ils là ? L'histoire ne le dit pas même si on imagine que son époux depuis 2010, Manuel Valls, était évidemment présent pour applaudir sa belle...
Car malgré son emploi du temps chargé, Manuel Valls soutient dès que possible son épouse. Comme à Menton, durant l'été dernier, où il était venu l'applaudir et la féliciter après sa représentation, pour un fameux baiser immortalisé dans les pages de Paris Match. "Anne a beaucoup de travail, elle est évidemment à mes côtés et moi à ses côtés. Elle a un concert important à Pleyel, c'est très important pour nous", expliquait ainsi le Premier ministre dans le Journal du dimanche il y a deux semaines. Un soutien réciproque puisque Anne n'est évidemment pas étrangère à l'ascension fulgurante de son mari, ministre le plus populaire depuis le début de l'ère Hollande, en politique...
Toujours est-il qu'Anne Gravoin avait fait part de son enthousiasme quelques heures avant sa représentation au sein de l'Alma Chamber Orchestra, dans lequel elle est premier violon soliste. "Après Abu Dhabi l'Alma Chamber Orchestra, ce soir Pleyel Bringuier Znaider Pascal Berrod Proko Mendels Beethoven 7. Magique", avait-t-elle tweeté, pour son grand retour sur le réseau social après une absence de plusieurs mois, citant au passage ses collègues Lionel Bringuier, chef invité par l'orchestre, Nikolaj Znaider, autre violoniste, Philippe Berrod à la clarinette et Denis Pascal au piano. Une belle symphonie qui a dû apaiser quelques instants Manuel Valls, lui qui a vécu un moment difficile quelques heures plus tôt en annonçant un drastique plan d'économies à 50 milliards d'euros concernant notamment les fonctionnaires...