Si elle connaît quelques soucis au travail depuis quelques semaines, heureusement, Anne-Sophie Lapix peut compter sur une vie personnelle bien plus rassurante et apaisante. Depuis 2010, la journaliste est mariée à l'homme d'affaires Arthur Sadoun, qui n'est autre que le PDG du groupe Publicis depuis quelques jours - pour remplacer Maurice Levy nommé président d'honneur -, après avoir été président du directoire depuis 2017. Cette entreprise, leader sur le marché mondial de la communication, a été fondée en 1926 par Marcel Bleustein-Blanchet, lequel n'est autre que le père d'Élisabeth Badinter. Cette dernière demeure l'actionnaire majoritaire du groupe, à hauteur de 10,5%, et sa fortune est estimée à plusieurs milliards d'euros.
Si Léa Salamé est contrainte de se mettre en retrait à chacune des campagnes politiques menées par son compagnon Raphaël Glucksmann, lequel est tête de liste du Parti socialiste aux élections européennes qui se tiennent ce dimanche 9 juin 2024, Anne-Sophie Lapix, elle, n'a jamais subi aucun reproche public. En revanche, comme elle l'a révélé à La Tribune Dimanche, la papesse des 20h de France 2, qui affichent une sévère baisse d'audience depuis le début de l'année, se voit contrainte de consigner sur papier tous les ans son mariage avec le PDG de Publicis, afin d'éviter tout conflit d'intérêts avec ses patrons.
"A France Télévisions, je remplis chaque année une déclaration de conflit d'intérêts, dans laquelle j'indique être l'épouse du patron de Publicis. Il n'y a rien de caché. S'il y a le moindre risque de conflit lors d'un reportage, je me mets immédiatement en retrait" a juré la quinquagénaire, qui officie au poste de reine du 20h de France 2 depuis sept ans. Si elle est quelque peu mise en difficulté par des audiences déclinantes ces derniers mois, Anne-Sophie Lapix n'est pas épargnée par les personnalités politiques, nombreuses à réclamer sa tête. Il faut dire que la journaliste n'a aucune affinité avec ces derniers, et se fixe une barrière claire qu'elle n'entend pas lever.
En effet, comme révélé à nos confrères précités, Anne-Sophie Lapix assure n'avoir jamais déjeuné ou dîné avec une personnalité politique, de quel bord qu'elle soit. Et elle ne le fera jamais : "Je préfère ne pas (les) fréquenter. Car si je déjeune avec eux, je prends le risque de les trouver sympathiques, et de ne plus parvenir à les interviewer de manière musclée." Il y a quelques années, lors des élections présidentielles, Marine Le Pen avait refusé qu'Anne-Sophie Lapix chapeaute le débat d'entre-deux-tours. C'est Léa Salamé qui lui a été préférée, sur demande expresse du Rassemblement national.
Interrogée également sur le home-jacking qu'elle a subi en début d'année, Anne-Sophie Lapix est revenue sur le traumatisme qui en a découlé. Mère de deux enfants, issus d'une précédente union et âgés de 21 et 19 ans, la journaliste est avant tout une mère et une épouse à la ville, inquiète pour les siens. "Ça a touché ma famille. Mon fils est un héros, car c'est lui qui a mis en fuite les voleurs, avec beaucoup de sang-froid. Mais ça vous fragilise car vous êtes ensuite dans un état de vigilance permanent" a-t-elle déclaré, estimant au passage qu'elle n'avait pas le droit de se plaindre : "Je trouve inconvenant de me plaindre car ces tentatives ont avorté et les auteurs ont été arrêtés. D'autres n'ont pas eu la même chance." Ces derniers mois, Bruno Guillon, Patrick Sébastien, Nikos Aliagas ou encore Ciryl Gane, Samy Naceri, Maïtena Biraben,Vitaa et Cyril Lignac ont tous été victimes de home-jacking.