Sur Instagram, Anthony Delon prend plaisir à diffuser des images de ses blousons en cuir qui portent son nom et l'année 1985. Il s'épanouit avec cette collection, nourri par sa passion pour cet matière noble, qu'il avait lancée avec succès il y a un peu plus de trente ans. Homme d'affaires et de mode serein, l'heureux papa de trois filles – Loup, 22 ans, et Liv, 17 ans, ainsi qu'une autre fille née d'une aventure, Alyson – partage également sur le réseau social ses humeurs et ses sentiments. Aussi charismatique que sensible, il a publié deux photos de proches désormais disparus qui l'ont accompagné tout au long de sa vie.
Ces deux proches sont son parrain et sa marraine, piliers de sa vie et de son enfance tumultueuse. Fils d'Alain et Nathalie Delon, il vit avec sa mère après la disparition de ses parents alors qu'il a 4 ans. Durant son enfance, son parrain l'agent artistique Georges Beaume – disparu en 2011 – qui a lancé son père et sa marraine Loulou tiennent une place immense dans sa vie. Leur disparition n'est pas récente mais leur souvenir est toujours aussi intense pour cet homme qui a connu des épreuves. Ce 30 janvier, il se rappelle plus que jamais l'importance de ces deux personnes dans sa vie : "Aimer est à la portée de n'importe qui, savoir aimer en revanche est une autre affaire, écrit-il. Je veux rendre hommage aujourd'hui à mes deux murs porteurs, les deux personnes qui m'ont donné des repères sains, les deux êtres sans qui je pense je ne serais plus là aujourd'hui. Vous avez laissé un grand vide en me quittant et pourtant vous êtes si présents, partout, à chaque instant."
Anthony Delon ne cache pas avoir été ébranlé par leur mort, comme il l'expliquait au Figaro l'an dernier : "J'ai eu des périodes d'anxiété généralisée, reconnaît-il. C'est violent, ça pétrit les chairs..." Aux disparitions de son parrain et sa marraine s'ajoute désormais celle de sa Mimi, Mireille Darc, décédée le 28 août 2017. Son passé et ses blessures continuent de le hanter mais il a su, pour ses enfants notamment, garder le cap. À 54 ans, prêt à rencontrer de nouveau l'amour, il assume ses fêlures et garde dans son coeur ceux qui l'ont aidé à se construire pour affronter au mieux le présent.