Antoine de Caunes: Entraîné dans l'affaire Gayet-Hollande, il décrit son malaise

Vendredi 28 février, 14h30. Valérie Trierweiler réapparaît pour la première fois depuis le scandale qui lie Julie Gayet à François Hollande. L'ex-première dame est souriante dans les jardins du musée Rodin pour le défilé Dior, prêt-à-porter automne-hiver 2014-2015. Quelques heures plus tard, l'actrice en personne, sublime en smoking, pénètre dans le théâtre du Châtelet pour les César où elle concourt pour celui de la meilleure actrice dans un second rôle. Ni l'actrice ni la première dame ne prendront la parole devant les photographes qui l'ont mitraillées ce jour-là. Antoine de Caunes, en revanche, décide enfin de revenir sur les insinuations de Stéphane Guillon, sur son plateau, à propos de la présumée idylle présidentielle.

Aucune malice

Le nouvel homme fort du Grand Journal de Canal+ revient sur cet épisode dans la longue interview qu'il accorde au mensuel Eco Réseau. De Caunes le jure "sur ses enfants", il n'était au courant de rien quand Guillon a ironisé sur la présence de François Hollande sur le tournage du film Les Âmes de papier où il donne la réplique à Julie Gayet. C'était en décembre, presque un mois avant la parution des photos par Closer. L'actrice et l'humoriste défendent alors le film au Grand Journal. "La question que j'ai posée à Julie Gayet est celle que j'ai posée à tous les artistes qui avaient soutenu la candidature de François Hollande, depuis que je m'occupe de l'émission, affirme Antoine de Caunes. 'Plusieurs mois après, est-ce que votre engagement est toujours aussi ardent ?' Je vous le jure sur la tête de mes enfants [une pensée pour Emma, Louis et Jules, NDLR], il n'y avait aucune malice de ma part en posant la question à Julie Gayet."

Le malaise s'installe pourtant sur le plateau quand Stéphane Guillon profite de la question de l'animateur pour faire de lourds sous-entendus. S'installe un dialogue quasi surréaliste entre Guillon et Julie Gayet sur la présence du président sur le tournage. Pour Antoine de Caunes, il a fallu clore l'incident au plus vite : "C'est vraiment Stéphane Guillon qui a foutu une merde noire en commentant la passion du président pour le film dont il était question de jour-là (rires). J'aurais pu saisir la perche et leur demander de quoi ils riaient mais j'ai préféré botter en touche. [...] Cela mettait tout le monde mal à l'aise et je ne voulais pas que le plateau soit instrumentalisé à cette fin. C'est pour cette raison que j'ai clos l'incident. D'ailleurs, ça n'a fait parler que lorsque la personne de Closer a affirmé que cette séquence lui avait donné l'idée." De Caunes fait ici référence à Laurence Pieau, la directrice de la rédaction de l'hebdomadaire people, qui avait confié que cette séquence bien étrange du Grand Journal l'avait convaincue d'enquêter sur ce qui n'était alors que des bruits de couloirs.

Ne rien savoir

Dernièrement dans La Boîte à questions, Stéphane Guillon s'est défendu d'avoir été dans le secret. "Quand on me dit quelque chose en off, je ne l'utilise jamais, a-t-il déclaré d'un ton très ferme. Mais je commence à avoir peur. J'avais plaisanté sur la rumeur de DSK, et ça s'est révélé vrai. J'avais plaisanté sur la rumeur Gayet-Hollande, et ça s'est révélé vrai." Selon Le Journal du dimanche, Julie Gayet aurait très mal pris les allusions de Guillon et le lui aurait fait savoir en quittant le plateau de Canal : "Tu es une merde. Ne m'adresse plus jamais la parole." Des sottises selon l'humoriste et acteur... Gayet, en tout cas, n'a toujours pas commenté.

La semaine de la mode se poursuit à Paris. Une question nous taraude : qui de Julie Gayet ou Valérie Trierweiler, toutes les deux fidèles à Hedi Slimane, assistera à la présentation Saint Laurent Paris ? Réponse ce lundi à 20h.